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Migrations du sacré – Théologies de l’Etat et de l’Eglise

 Après le succès de ses deux précédents livres, Etre consomméet Le Mythe de la violence religieuse, les Editions de L'Homme Nouveau publient un nouveau livre du théologien catholique américain William Cavanaugh : Migrations du sacré.

Face à la crise mondiale, l'État se présente à nouveau comme le sauveur qui peut éviter une plus grande catastrophe. "Nous n'attendons pas seulement de l'État qu'il apporte des solutions techniques aux déséquilibres du marché,écrit William Cavanaugh. Nous voulons, dans un sens plus profond, que l'État absorbe le risque lié à notre vie humaine mortelle. Nous voulons, en d'autres termes, que l'État nous aide à tricher avec la mort."
La politique moderne n'est pas le crépuscule des dieux : elle présente tous les signes du péché d'idolâtrie, car la garde du sacré a été transférée de l'Église à l'État. Avec sa puissance d'analyse habituelle, le théologien catholique décrypte ces migrations massives du sacré qui accompagnent la dissolution de la société, produisent une liturgie de remplacement et culminent dans le messianisme américain.
Sans éviter le problème du péché dans l'Église, il propose, en s'appuyant sur saint Augustin, de redécouvrir la vision des deux Cités, capable de susciter une "micropolitique chrétienne" libératrice.

Migrations du sacré - Théologies de l'Etat et de l'Eglise L'Homme Nouveau
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Entretien sur Small is toujours beautiful

 Dans le cadre de son émission mensuelle sur Lumière de l'Espérance
(la radio du dimanche de Radio Courtoisie),
dimanche  19 septembre à 12h (rediffusion à 16h et minuit)
Denis Sureau s'entretiendra avec Philippe Maxence
sur la sortie de l'édition française du livre de Joseph Pearce :
Small is toujours beautiful.
  
Fréquences FM de Radio Courtoisie en Mhz :
Paris et Ile-de-France, 95,6 | Caen, 100,6 | Chartres, 104,5
| Cherbourg, 87,8 |Le Havre 101,1 | Le Mans, 98,8.

Radio Courtoisie par satellite :
Sur le bouquet satellites CanalSat, si vous êtes abonné, pressez le bouton RADIO de votre télécommande et choisissez "Radio Courtoisie" dans la liste de radios proposées.
Sur l'internet :  www.radiocourtoisie.net

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En route vers l’infini : le dernier livre de Judith Cabaud

Récemment paru aux éditions de l'Homme Nouveau, En route vers l'infini est le dernier livre de Judith Cabaud, collaboratrice régulière du journal. Pendant plusieurs mois, elle a sondé l'âme des grands musiciens pour tenter de cerner les rapports qu'entretiennent la musique et la foi. 
La musique possède-t-elle une valeur spirituelle ? Est-elle capable de faire remonter nos âmes vers Dieu par le moyen de la beauté ?
Musicienne et catholique, Judith Cabaud veut nous en convaincre. Et elle y réussit par les brèves et profondes études qu'elle consacre à de grands noms de la musique européenne, de l'Oural au Nouveau Monde.
Ce n'est pas une histoire de la musique, mais un « bouquet spirituel » que nous offre Judith Cabaud, avec l'effluve singulier dont chaque musicien, dans sa quête vers Dieu, laisse la trace pour la respiration de nos âmes. Meilleure éducation pour l'âme selon Platon, moyen de purifier les passions humaines pour Aristote, la musique manifeste, à sa manière, une présence de Dieu dans nos vies en nous offrant comme un avant-goût de Paradis.

Rappelons au passage qui est Judith Cabaud.
Femme de lettre et musicologue française, Judith Cabaud est née à New York en 1941 au sein une famille israélite américaine d'origine polonaise et russe. Après des études de sciences de l'Université de New York, elle se rend à Paris et obtient son diplôme de civilisation française en 1960 à la Sorbonne, et se convertit au catholicisme.
Auteur notamment de Mathilde Wesendonck ou Le rêve d'Isolde (Actes Sud), sur une des inspiratrices de Wagner, elle est critique musicale au festival de Bayreuth depuis 1994. Elle vit aujourd'hui en France (www.judithcabaud. com).

En route vers l'infini : le dernier livre de Judith Cabaud L'Homme Nouveau
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Appel pour le Pape

Appel
Pour le Pape,prions et jeûnons !

Alors que l'Église fête les cinq ans d'accession au Souverain Pontificat de Joseph Ratzinger, devenu par la grâce de Dieu le Pape Benoît XVI, les attaques répétées contre le Saint-Père marquent d'une croix particulière ce pontificat. À l'épreuve terrible que l'Église traverse déjà, en constatant que certains de ses prêtres ont défiguré le visage du Christ en portant atteinte à leur sacerdoce et à l'innocence d'enfants, s'ajoute une campagne calomnieuse visant à discréditer à travers son Pasteur Universel l'Église de Jésus-Christ et le sacerdoce catholique. Des chrétiens apportent malheureusement leur voix dans ce concert d'opposition, comme le montre une Tribune publiée dans Le Monde et intitulée « Face aux abus sexuels, la désolation et le pardon du Pape ne suffisent pas ».
Heureusement, des appels ont aussi été lancés pour soutenir le Pape et montrer qu'il n'a pas démérité dans son action contre les prêtres dits « pédophiles » et qu'il conserve non seulement le soutien mais l'affection des catholiques. D'ailleurs, Benoît XVI a démontré dans la terrible affaire Maciel combien déjà, alors qu'il était à la tête de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, il entendait agir avec fermeté. Devenu Pape, il n'a pas hésité une seconde.
Il est terrible de le constater. Mais la meute déchaînée contre le Souverain Pontife, contre l'Égli­se et contre le sacerdoce catholique ne s'arrêtera pas là. Déjà des émissions de télévision se préparent qui serviront à atteindre par ricochet l'honneur du Pape et à créer un sentiment de malaise parmi les fidèles. Déjà des campagnes se préparent contre des évêques français. Certes il est paradoxal, comme Philippe Maxence l'écrivait dans le dernier numéro, de « voir les thuriféraires des égouts se regrouper en ligue de vertu ». Pour autant...

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Utopie des usuriers sur Radio Courtoisie

Le 29 mars dernier, Philippe Maxence, rédacteur en chef de l'Homme Nouveau, s'entretenait sur les ondes de Radio Courtoisie avec Gérard Joulié traducteur de Utopie des usuriers et de Plaidoyer pour une propriété anticapitaliste, deux inédits de Chesterton publiés aux éditions de l'Homme Nouveau. Il évoquait aussi avec Lucien d'Azay les nouvelles traductions d'Orthodoxie et d'Hérétiques de Chesterton, parues aux éditions Climats.
Vous pouvez écouter cette émission en allant sur ce lien pour la télécharger.

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Un inédit de Chesterton vient de paraître…

Les éditions de l'Homme Nouveau sont heureuses de vous annoncer la parution d'un nouveau livre : Utopie des usuriers. Signé G.K. Chesterton, cet ouvrage est un inédit en France et connaît aujourd'hui sa première traduction, que l'on doit à Gérard Joulié.
Utopie des usuriers est un livre à part dans l'œuvre immense du célèbre écrivain anglais, converti au catholicisme, maître du paradoxe, joyeux troubadour et pourfendeur des idées faciles. Dans Utopie des usuriers, Chesterton est en colère. Face à une société aux mains des puissances de l'argent, l'écrivain, habituellement si débonnaire, ne cache pas son écœurement et dissèque quelques aspects d'un système qui peu à peu donne tous les droits à l'argent au détriment des anciennes valeurs morales. À son habitude, il ne suit pas une démonstration rigoureuse et conserve son humour pour pourfendre les fauteurs de scandales, les puissants du moment.
Livre de colère, essai d'hier pour aujourd'hui, Utopie des usuriers nous apprend qu'il y a un moment où le silence se fait complice et qu'il faut se réveiller au moins pour respecter son propre honneur. On trouvera aussi dans ce livre 18 autres essais à travers lesquels Chesterton aborde la question irlandaise, l'industrialisme prussien, la Révolution française, le mauvais journalisme ou la situation sociale de son temps.
Lors de sa publication en 1917, l'ouvrage ne fut pas publié en Angleterre, en raison de sa virulence, mais directement à New York. Il paraît pour la première fois en France. Si vous osez l'acheter, Utopie des usuriers n'a pas fini de vous surprendre.
Né en Grande-Bretagne en 1874, mort en 1936, G.K. Chesterton a bâti une œuvre immense (essais, poésie, biographies, romans, dessins). Il est reconnu comme l'un des « monstres » de la littérature anglaise du XXe siècle. On le redécouvre en France aujourd'hui après la parution...

Un inédit de Chesterton vient de paraître… L'Homme Nouveau
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Ernst Jünger est mort catholique

Le livre de Dominique Venner, Ernst Jünger. Un autre destin européen (Ed. du Rocher, 236 p., 18 €) a reçu un bon accueil, y compris - ce qui est curieux - dans la presse chrétienne. Le 17 février 1998, Ernst Jünger est mort à l'age de 103 ans. Certains s'étonnèrent de ses funérailles catholiques. Dans son essai très personnel sur le grand écrivain allemand, Dominique Venner explique qu'il avait simplement voulu se conformer au rite des gens de son village souabe. Il passe sous silence un fait révélé après sa mort : le 26 septembre 1996, en pleine possession de ses facultés, Jünger s'était converti au catholicisme, ce qui était « l'aboutissement d'un long processus de maturation spirituelle », comme l'a expliqué son curé. L'antichristianisme de Dominique Venner l'empêche de comprendre la totalité de cette évolution. C'est visiblement gêné qu'il évoque l'intérêt de Jünger pour Léon Bloy (« un esprit passablement dérangé », selon Venner), sa découverte de la Bible pendant la Seconde guerre mondiale et l'appel à l'Eglise comme recours indispensable face au nihilisme. C'est pourquoi Venner s'intéresse surtout, et présente avec un talent certain, les livres de jeunesse (d'Orages d'acier au Travailleur) et le Jünger national-révolutionnaire des années 20, expédiant les oeuvres de maturité qui commencent par Sur les falaises de marbre (1939) – dénonciation allégorique du totalitarisme et l'un des plus beaux romans jamais écrits. Les années 1945-1998 n'occupent qu'une vingtaine de pages, parfois méprisantes vis-à-vis du « retournement pacifiste et plus ou moins chrétien de l'ancien Jünger nietzschéen ». La biographie de Jünger reste à écrire, même si la lecture de l'essai de Dominique Venner ne manque pas d'intérêt.

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Le Myhe de la violence religieuse recensé par La Croix

Le Père Marcel Neusch recense le livre de William Cavanaugh dans le journal La Croix du 19 novembre :"C’est entendu : la religion sème la violence. Cette thèse, largement répandue surtout depuis le 11 septembre 2001, s’appuie sur trois arguments : la religion est absolutiste, elle divise, elle est irrationnelle. À l’examen, aucun de ces arguments ne peut se prévaloir d’une preuve empirique. La violence religieuse, inséparable de la violence séculière, n’a aucun fondement, ni philosophique, ni historique. C’est un mythe. D’où vient alors son succès ? Selon William Cavanaugh, figure catholique de la « nouvelle théologie politique », le mythe de la violence religieuse sert en Occident à marginaliser le christianisme et à justifier les actions – y compris la guerre – contre le reste du monde. Il se nourrit du besoin d’avoir des ennemis, et de marquer la différence entre nous et eux. Cette étude, fort bien documentée, est l’une des plus pertinentes sur le sujet, en tous les cas l’une des plus originales."

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Chesterton : Minute et Le Nouvel Obs s’y mettent

  Nous avions eu dans la même semaine deux articles parus dans Valeurs actuelles et Libération sur le Plaidoyer pour une propriété anticapitaliste de Chesterton, édition par nos éditions. Nous venons cette semaine d’avoir un autre doublé avec un article dans Minute et un autre dans Le Nouvel Observateur. Dans Minute, Joël Prieur s’attache principalement à la vision de l’homme et de la société qui sert d’appui à l’approche si particulière de Chesterton pour les questions politiques et économiques. « La force de ce livre, écrit Joël Prieur, c’est, au hasard d’une de ces digressions fulgurantes dont Chesterton a le secret, denous expliquer le cadre anthropologique d’une telle réforme.L’auteur de ce Manifeste vibrant s’est trouvé lui-même son saint patron et c’est… à Virgile qu’il nous fait remonter. « Heureux celui qui est capable de connaître les raisons des choses. » Virgile, par ce mot célèbre, ne caractérise pas le philosophe, à qui échappe toujours plus ou moins la matière de ce dont il parle. C’est l’apiculteur que le poète nous donne en modèle ; il connaît tout le processus à travers lequel les abeilles produisent leur miel pour la plus grande joie des hommes. « C’est au cours de ces tranquilles, champêtres et bucoliques réflexions que Virgile célèbre tout à coup le bonheur de celui que ni les rois ni les peuples ne peuvent intimider et qui, connaissant la racine et la raison de toutes choses, peut même entendre sous ses pieds sans se troubler le mugissement du fleuve qui traverse le Tartare. » Puissance de l’apiculteur. Faibles se de l’ouvrier, qui n’est pas maître de son propre travail et au - quel échappent la plupart des raisons et des causes. Sa vie morcelé d’instrument au service du capital n’est pas une vie. L’homme, lorsqu’il se sépare de sa...

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Chesterton s’invite dans la crise

Le dernier né des éditions de L'Homme Nouveau vient d'arriver. Inédit en langue française,  Plaidoyer pour une propriété anticapitaliste (titre d'origine : Outline of sanity) de G.K. Chesterton est l’un de ses principaux ouvrages de réflexions politiques. Dans ce recueil d’essais de 1926, le grand écrivain britannique, que la France redécouvre actuellement, s’emploie à dessiner sans dogmatisme les principes qui pourraient guider une société vraiment humaine entre les écueils du totalitarisme collectiviste et du chaos d’un capitalisme « bling bling » qui ne profite qu’à des privilégiés.Ce n’est pas une mince surprise de constater qu’en usant des mots qui sont les siens, Chesterton avait déjà pensé la crise de l’environnement, la faillite des banques, la perversité du système de la grande distribution, la destruction de l’agriculture ! Avec la philosophie de la gratitude qui le caractérise tant, émaillant ses propos d’un feu d’artifice de paradoxes révélant la complexité des choses, Chesterton propose la large distribution de la propriété comme facteur de justice sociale et de développement économique maîtrisé.Pour l'instant uniquement disponible auprès des éditions de l'Homme Nouveau, en vente en ligne (ICI) ou par correspondance (10, rue Rosenwald, 75015 Paris), ce nouveau livre bénéficie d'une présentation simultanée sur le blog de L'Homme Nouveau, le blog Un nommé Chesterton (Les amis de G.K. Chesterton) et le blog Caelum et Terra. 

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