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Touche pas à mon dimanche !

A l'initiative de Marc LE FUR, Vice-président de l’Assemblée nationale, Député des Côtes d’Armor, 55 députés ont igné cet appel pour défendre le dimanche. Nous appelons les internautes à demander aux députés ne figurant pas dans cette liste de s'y joindre sans tarder. Organiser des vacances familiales en fonction des congés des conjoints est déjà compliqué. Sera-t-il aussi compliqué d’organiser ses week-ends demain s’il faut travailler le dimanche ? Ceux qui demandent l’ouverture des commerces le dimanche ont-ils conscience de toutes les conséquences de leur revendication ? Trois questions doivent être posées à ce sujet. Quel intérêt économique ? On dit qu’ « ouvrir les magasins le dimanche, c’est créer 30 000 emplois. A cela plusieurs études, dont celle du Conseil économique et social, répondent que l’acte d’achat ne serait que transféré de la semaine au dimanche. Les sites qui ouvrent le dimanche perdent ainsi 30% de leur activité du samedi. Les 30 000 emplois créés ne seraient que transférés de la semaine au week-end. D’autres études montrent qu’à consommation égale, un emploi du dimanche supprimera trois emplois de la semaine. La menace portera également sur ceux qui travaillent déjà le dimanche, notamment les multiples petits commerces de proximité dans nos centre-villes ou dans nos centre-bourgs en milieu rural. La logique économique veut qu’on n’effectue pas d’achats supplémentaires sans pouvoir d’achat en hausse. La hausse du pouvoir d’achat ne se décrète pas par l’ouverture des magasins le dimanche. A l’instar des heures de temps libre dégagées par les 35 heures, l’ouverture des magasins le dimanche risquerait plutôt de créer des frustrations et du surendettement. Quel impact sur notre société ? «  Ouvrir les magasins le dimanche, c’est donner une...

Au quotidien n° 247 : état de droit et refondation politique L'Homme Nouveau
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Ça c’est du journalisme coco…

Mercredi, on apprenait que la Cour de cassation avait blanchi  le député UMP du Nord Christian Vanneste et annulé sa condamnation pour injure envers la communauté homosexuelle, estimant qu’il n’avait pas dépassé les limites de la liberté d’expression.Il n’empêche ! Le Point place cette semaine Christian Vanneste parmi les personnalités « en panne » dans sa colonne de distribution de points (vous savez, ces colonnes stupides présentes dans nos hebdomadaires qui reniflent seulement l’air du temps). Normal, direz-vous. Paraissant le 13 novembre, Le Point, au regard des délais de bouclage, ne pouvait pas être au courant d’un jugement rendu le 12 novembre. C’est vrai ! Sauf que s’il ne s’agissait pas seulement de condamner les « mal-pensants », les journalistes du Point auraient attendu le verdict du jugement du 12. Histoire d’annoncer la vérité et de placer Christian Vanneste dans la bonne colonne. Le Point le fera peut-être la semaine prochaine. On prend les paris ? 

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La France et les lois génocidaires non abolies

Les éditions du Cerf viennent de publier un nouveau livre dans la collection L'Histoire à vif. Il s'agit du texte de Gracchus Babeuf sur la vie et les crimes de Carrier, l'auteur des noyades de Nantes. Babeuf, l'un des père du communisme, portait, dans Du système de la dépopulationtoute son attention sur la politique exterminatrice menée en France par les Conventionnels et Robespierre entre 1793 et 1794. Cette politique devait conduire à l'anéantissement des Vendéens.
Le texte de Babeuf est réédité aujourd'hui. Mais plus que ce texte historique en lui-même, ce livre est intéressant par les commentaires qui l'accompagnent. La Préface de Stéphane Courtois, qui a dirigé Le Livre noir du communisme, montre la filiation génocidaire, de Babeuf à Lemkin (à l'origine du concept de « génocide » utilisé lors du procès de Nuremberg). Jean-Noël Brégeon apporte des précisions historiques sur Babeuf.
L'historien, et également collaborateur de L'Homme Nouveau, Reynald Secher, de son côté, reprend à l'aide de nombreux documents inédits l'histoire des événements de Vendée et s'attache à définir un quatrième crime de génocide, non évoqué par Nuremberg : le mémoricide. Qui penserait pourtant à nier les génocides qui ont existé ? Et, pourtant, il semble que cela soit bien le cas. Surtout, Reynald Secher révèle que la législation « populicide » ou génocidaire française mise en place au moment de la Révolution n'a jamais été abolie. Elle pourrait renaître à tout moment de ses cendres si l'on ne prend pas garde de l'abolir officiellement et définitivement.
Nous ne le savions pas ; mais nous vivions encore sous des lois qui permettent l'extermination. Un livre à découvrir d'urgence.

La guerre de la Vendée et le système de dépopulation, Gracchus Babeud, Le Cerf, 238 pages, 24 €

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L’Affaire Jane Roe sur Radio Courtoisie

Dans son libre journal diffusé sur Radio Courtoisie*  lundi 10 novembre de 12h à 13h30 (rediffusion à 16h et minuit), Philippe Maxence recevra Daniel Hamiche, qui a coordonné l'édition française de L'Affaire Jane Roe. Spécialiste des Etats-Unis en général et du catholicisme américain en particulier, Daniel Hamiche anime le blog Americatho : ICI *Fréquences FM de Radio Courtoisie en Mhz : Paris et Ile-de-France, 95,6 | Caen, 100,6 | Chartres, 104,5 | Cherbourg, 87,8 | Le Havre 101,1 | Le Mans, 98,8. Par satellite :Sur le bouquet satellites CanalSat, si vous êtes abonné, pressez le bouton RADIO de votre télécommande et choisissez "Radio Courtoisie" dans la liste de radios proposées. Ecoutez Radio Courtoisie en ligne sur le site officiel www.radiocourtoisie.net

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Jane Roe : le blog

Ce blog animé par l'équipe de L'homme Nouveau a pour but d'organiser autour d'un livre-événement qui, après avoir bouleversé des millions d'Américains, est désormais traduit et publié en France : L'Affaire Jane Roe, de Norma McCorvey.Pour le découvrir, un simple clic ICI.

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Roe vs Wade : Questions et réponses des évêques US

Comme nous l’avons annoncé dans notre dossier « L’Affaire Jane Roe : de la manipulation à la conversion » (L’Homme Nouveau, n° 1432 daté du 8 novembre), nous publions ci-dessous la traduction intégrale du document publié en 2005 par le secrétariat du département des Activités pro-vie de la Conférence des évêques américains (United States Conference of Catholic Bishops). Un document “d’étape” sur cette Affaire Jane Roe dont les Éditions de L’Homme Nouveau viennent de publier le poignant récit par sa protagoniste la plus célèbre : Norma McCorvey alias Jane Roe…*Roe contre WadeQuestions fréquentes et réponses de l’épiscopat américain1. Qu’est-ce que « Roe contre Wade » ?C’est l’arrêt de la Cour suprême de 1973 rendant légal l’avortement sur l’ensemble du territoire américain. Une femme qui prétendait être enceinte à la suite d’un viol et souhaitait être avortée (« Jane Roe » dans les textes de la Cour) intenta une action judiciaire contre un procureur de l’État du Texas (Henry Wade) pour lui interdire de faire appliquer une loi de l’État du Texas prohibant l’avortement sauf dans le cas où la vie de la mère serait mise en danger. Le 22 janvier 1973, la Cour trancha sur cette affaire et sur une autre similaire (Doe contre Bolton) dans laquelle une femme à qui la commission d’évaluation d’un hôpital avait refusé un avortement (« Mary Doe » dans les textes de la Cour) contestait la loi de l’État de Géorgie. La Cour abolit la législation de ces deux États, ce qui eut pour effet d’abolir aussi les lois équivalentes de tous les autres États. Jane Roe (dont le vrai nom est Norma McCorvey) reconnut plus tard avoir menti quant au viol. Horrifiées par les conséquences de cette décision, Norma McCorvey et Mary Doe (dont le vrai nom est Sandra Cano) font...

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Petite revue de presse sur un voyage

Dans la vie d’un journaliste, le jeudi est un jour particulier. Sur son bureau s’entasse un nombre plus important que d’habitude de quotidiens, d’hebdomadaires et de revues. Les spécialistes de revue de presse trouvent là leur pâture. Les autres se tiennent informés, cherchant éventuellement de nouveaux sujets ou, pour les descendants de Zola, Rochefort et autres Daudet (Léon), matière à polémique. Ce jeudi est un jeudi comme les autres. Pas tout à fait cependant ! On revient très largement dans la presse sur la visite du Pape Benoît XVI en France. Dans Valeurs Actuelles, François d’Orcival estime, par exemple, que « Sarkozy, Benoît XVI, même combat ». Il veut parler, bien sûr, de la laïcité, cette machine de guerre anti-chrétienne, enfant illégitime du catholicisme et que le Président actuel entend voir évoluer vers une « laïcité positive ». Dans Le Point, c’est Claude Imbert qui y va de son éditorial, intitulé « Foi et raison ». Il voit, avec raison, Benoît XVI « en penseur de Dieu » et le dépeint « plus novateur que feu Jean-Paul II, icône charismatique ». L’amusant avec les modernes, c’est cette propension à mesurer le monde, les êtres et Dieu lui-même à l’aune de la nouveauté. C’est-à-dire de l’éphémère. Pour l’éditorialiste du Point, donc, « le Pape innove ». Toujours la nouveauté ! Dans quel registre ? « Par la considération éminente qu’il voue à la raison. Il écarte l’apologétique qui fait de la foi une illumination d’essence irrationnelle, étrangère et supérieure à la raison. »Il faudrait que Claude Imbert n’hésite pas à lire saint Thomas d’Aquin, dont l’édition des œuvres se poursuit aux éditions du Cerf. Il pourrait aussi lire Chesterton, notamment Orthodoxie dont nous fêtons cette année le centenaire. Il y a cent ans les Claude Imbert anglais de l’époque tenaient...

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Denver : la leçon de l’archevêque à Nancy Pelosi

On trouvera, si on le désire, tout l’arrière-plan de cette déclaration de l’archevêque de Denver (Colorado) et de son auxiliaire, dans un article détaillé sur mon blogue personnel (http://americatho.over-blog.com) qui, évidemment, n’engage pas celui de L’Homme Nouveau. Des déclarations de Nancy Pelosi, Présidente “catholique” de la Chambre des députés des États-Unis, et donc troisième personnage de l’État, dimanche 24 août, dans...

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Simple question

Plusieurs photos parues dans nos journaux montrent, par exemple, Rama Yade, Carla Bruni ou Bernard Kouchner joindrent les mains, à la manière du dalaï-lama, notamment à l’occasion de l’inauguration du plus grand temple bouddhique d’Europe. Quelle serait la réaction de nos quotidiens si nos ministres de la République assistaient, par exemple, à l’inauguration d’une cathédrale en se signant de la croix et en s’agenouillant pendant la consécration ?  C’est une simple question. 

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Le panier de la ménagère se vide

Si vous n’aimez ni les fruits ni les légumes, vous êtes aptes à faire face à la crise économique. Votre santé s’en ressentira certainement, mais votre porte-monnaie s’en portera mieux. Il va donc falloir choisir. C’est ce qui ressort indirectement d’une enquête menée par l’association Familles rurales. Chaque année, ce mouvement familial s’intéresse aux prix des fruits et des légumes dont les politiques de santé, au plan mondial, européen et national, nous vantent les mérites. Du panier – estival – de la ménagère, Familles rurales a retenu huit fruits [Pomme (Golden) ; Melon (Charentais) ; Abricot (Bergeron) ; Cerise (Burlat/Bigareau) ; Fraise (ronde) ; Pêche (blanche) ; Nectarine (blanche) ;Poire (Conférence)] et huit légumes [Aubergine (longue) ; Carotte (Nantaise) ; Courgette (longue), Haricot vert ; Poivron (vert) ; Pomme de terre (Bintje) ; Tomate (grappe) ; Salade (laitue)]. Deux relevés de prix ont été effectués, l’un en juin et l’autre en juillet, dans plus de 20 départements. Tout commence par une bonne nouvelle : entre juin et juillet, les prix ont globalement baissé :–  4,3% pour les fruits et – 17,8% pour les légumes. Ce sont particulièrement les fruits et les légumes de saison qui profitent de la baisse, à l’exception du prix du melon, qui subit une augmentation. L’association familiale a cependant noté une grande disparité selon les régions. Ainsi un kilo de tomates pouvait être payé 1, 29€ dans les Côtes d’Armor contre 3,30 dans la Marne. Si vous aimez les tomates, il est préférable de respirer l'air du large.Mais la véritable leçon de cette enquête, qui a lieu tous les ans depuis 2006, se situe ailleurs. Entre 2007 et 2008, les prix des fruits et des légumes ont subi une hausse. Selon Familles rurales : « Entre 2007 et 2008, le prix moyen des fruits a augmenté de 15,14 % au kilo puisqu’il s’élevait à 3,17 euros en 2007 et à 3,65 euros...

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