> Initiatives chrétiennes (n° 1837)

© Guillaume Poli
À la tête de l’« Œuvre d’Orient » à partir de septembre, Mgr de Woillemont cumulera aussi la charge de vicaire général de l’ordinariat des catholiques orientaux en France. Une double mission au service des communautés chrétiennes, de Beyrouth à Marseille. Entretien avec Mgr Hugues de Woillemont, Directeur général de l’« Œuvre d’Orient ».
| À compter du mois de septembre, vous serez à la fois directeur général de l’« Œuvre d’Orient » et vicaire général de l’ordinariat des catholiques orientaux
en France, à la suite de Mgr Gollnisch. Quelles seront vos nouvelles missions ?
Celle de directeur général de l’Œuvre d’Orient consiste à décider puis déployer la stratégie de l’association en France, en Europe et en Orient, en concertation avec le conseil d’administration. C’est un rôle de représentation de l’association, d’animation des équipes, de vigilance globale sur la vie de l’« Œuvre d’Orient ». Je pressens qu’il me faudra, avec l’équipe de direction, identifier les enjeux actuels et à venir, anticiper les trois à cinq prochaines années. L’ordinariat des catholiques orientaux en France regroupe l’ensemble des catholiques orientaux qui ne relèvent pas des trois éparchies (communautés qui ont leur évêque propre) membres de la Conférence des évêques de France (les maronites, les gréco-catholiques ukrainiens et les arméniens). Leur évêque est l’archevêque de Paris, Mgr Laurent Ulrich. Ils ont une association diocésaine, un bureau des mariages, une structuration comme les diocèses. Comme vicaire général de cet ordinariat, je serai l’interlocuteur de l’évêque pour accompagner ces communautés chrétiennes en France : nomination de prêtres, visites pastorales, tout ce que fait l’évêque d’un diocèse ordinaire. Cet ordinariat représente une trentaine de paroisses et de missions dans toute la France, avec 25 prêtres. Mon ministère sera donc partagé entre la résidence aux sièges de l’« Œuvre d’Orient » et de l’ordinariat, et l’itinérance pour visiter, découvrir et connaître les 23 pays que l’Œuvre accompagne. Ces missions d’aide en Orient et d’accompagnement en France sont très complémentaires. Depuis 2014, c’est la même personne qui remplit les deux, et cela présente beaucoup d’intérêt, car ce sont les mêmes interlocuteurs : orientaux dans leur pays d’origine ou en diaspora. L’unité de ces deux missions est de faire connaître et aimer les chrétiens d’Orient. Le fait d’être directeur général de l’« Œuvre d’Orient » donnera une visibilité aux communautés qui sont en France, la proximité et la communion…