Militant conservateur et figure de la droite américaine, Charlie Kirk a été assassiné le 10 septembre dernier dans l’Utah (États-Unis). Sa mort a provoqué une onde de choc aux États-Unis, et même au-delà, ravivant les tensions politiques dans un contexte déjà très polarisé.
« Vous n’avez pas la moindre idée du feu que vous venez d’allumer. » Dans un témoignage émouvant de douleur contenue, de tendresse et d’espérance pour son mari assassiné deux jours plus tôt, Erika Kirk, 36 ans, a lancé un défi à leurs adversaires idéologiques. « Ils ont tué Charlie parce qu’il prêchait un message de patriotisme, de foi et d’amour miséricordieux de Dieu.» Le suspect de 22 ans ? Simple pion, pour elle, dans un combat spirituel qui ne cesse de s’intensifier. Les gauchistes athées qui ont eu l’indécence de se réjouir publiquement de ce meurtre politique avaient-ils prévu que des millions de patriotes chrétiens en seraient inspirés à ce point ? « Ceux qui refusent de servir Dieu ne peuvent pas gagner le débat, car leurs arguments sont illogiques, résume Kennedy Hall, auteur catholique, alors ils n’ont plus que deux recours : soit la conversion, soit la destruction de ceux qui parlent vrai. » Le clairon a sonné. Une armée d’hommes en colère se lève. Il est temps de prendre position, d’agir avec courage. Venger Charlie, oui, mais sans violence. Venger Charlie en imitant ses vertus. En osant parler à tous, comme lui, de Jésus-Christ crucifié pour nous sauver. En focalisant, chacun à sa place, sur sa famille. En allant à la rencontre de ceux qui ne savent pas encore pourquoi ils ont été créés.
Turning Point USA
Mariez-vous, ayez des enfants, aimez Dieu : Charlie Kirk, 31 ans, protestant évangélique, fondateur et directeur de Turning Point USA (TPUSA), n’avait nullement honte de ses convictions d’un autre âge. Le progressisme, la modernité, le wokisme ? Non merci. Sa vision à lui était résolument biblique. Rescapé d’un système scolaire où il s’était senti « comme un mouton qu’on prépare pour l’abattoir », ce self-made man, lecteur vorace, curieux de tout, avait préféré éviter l’université. À 18 ans, il lance, depuis le garage de ses parents près de Chicago, TPUSA, organisation ouvertement chrétienne destinée à galvaniser sa génération de jeunes déboussolés. Il veut les rendre fiers de leur pays, les motiver à travailler dur, les…