Quelle société voulons-nous pour demain ? Malgré les apparences et ce que la pensée unique veut nous faire croire, c’est le débat de fond de la campagne électorale en cours. L’enjeu est de taille car il s’agit de notre avenir proche. Nous assistons depuis quelques années à un retour sur la scène politique des vieilles idées marxistes reprises en chœur par un certain nombre de candidats de gauche y compris ceux qui pourraient apparaître comme modérés, voire mous. Ils proposent, ni plus ni moins, une société collectiviste gérée par un État omnipuissant et omniscient dans laquelle l’individu n’est rien sinon un élément sur lequel on a le droit de vie et de mort au nom d’un pseudo-intérêt général. Ils rêvent encore à l’homme nouveau, dit de progrès, animé de l’idéal révolutionnaire. Son programme s’inscrit dans cette logique. Nationalisation de l’esprit, nationalisation des vies, nationalisation des moyens de production, nationalisation de la richesse individuelle, redistribution tous azimuts…
Il s’agit, ni plus ni moins, de créer une société nouvelle, dite de progrès, celle à laquelle ces leaders d’opinion rêvent depuis la grande révolution de 1793 et que certains ont eu la chance de vivre comme en Russie, en Chine… ou à Cuba comme l’expliquait madame Mitterrand, grande admiratrice de son ami et héros Fidel Castro. Qu’importent les génocides de classe, les faillites économiques systématiques, les détresses généralisées. Pour eux, Staline est toujours le référent, Soljenitsyne, le traître. Ce modèle idéal passe par la mort de l’ancienne société vue comme obscurantiste. À titre d’exemple : si ces politiques veulent sceller dans la constitution la loi de séparation de l’Église et de l’État, c’est qu’ils veulent qu’elle soit appliquée et surtout à la lettre. Relisez le contenu de cette loi qui est d’un autre temps. Nous, les catholiques, avons de quoi être inquiets : nous sommes potentiellement les boucs émissaires de demain comme nous l’avons été hier.
« La Bonne Nouvelle », une collection jeunesse pour découvrir les douze apôtres
L’Homme Nouveau vous propose une page recension de lectures jeunesse pour cette rentrée, avec un choix éclairé de quelques histoires à lire ou faire lire, notamment Saint Matthias, choisi par le sort et Saint Simon et saint Jude, apôtres de la Perse, deux ouvrages de Mauricette Vial-Andru dans la collection « La Bonne Nouvelle » aux Éditions Saint Jude. À retrouver dans le n° 1837.