Les commémorations ne manquent pas en cette année 2018 qui marque le centenaire de la fin de la Grande Guerre. Mais dans les différents évènements, colloques, expositions… beaucoup s’intéressent aux combats et aux combattants, peu se penchent sur les tentatives de paix qui n’ont pourtant pas cessées pendant les quatre années de ce conflit sanglant. Le colloque organisé le 2 octobre à l’Institut Balassi a l’ambition d’aborder cet angle délaissé.
Plusieurs associations telles que le Carrefour des Acteurs Sociaux, La Fédération, la ligue de défense des « Droits du Religieux Ancien Combattant » ou « Défense et Renouveau de l’Action Civique » (DRAC), l’Institut de l’Histoire des Monarchies… parrainées par le Figaro Histoire et Vivre Ensemble ! ont choisi de revenir sur un aspect négligé de la Guerre : la paix, et plus spécifiquement, les tentatives de paix en 1917.
Il y a des négociations de paix pendant la Grande Guerre qui sont connues du grand public, celles de l’empereur Charles d’Autriche en sont les plus emblématiques, avec « l’affaire Sixte » du nom du frère de sa femme Zita. Certaines tentatives sont a contrario moins connues, telle celle du député allemand catholique Erzberger. Elles seront toutes abordées.
Le 2 octobre la paix sera donc à l’honneur, en essayant de comprendre les points de vue de l’époque des différents belligérants, les buts de guerre et les déroulements des différentes négociations. Quelles étaient les requêtes formulées lors de ces négociations ? Qu’est-ce qui les a fait échouer ? Ce seront des questions auxquelles les intervenants essayeront d’apporter des réponses pendant la matinée.
L’après-midi ouvrira un nouvel angle de vue sur ces tentatives pacifiques en abordant les recherches de paix poursuivies par le Saint-Siège. Pour Henri Peter c’est un sujet qui n’a jamais été traité lors d’un colloque. C’est donc une première exploration en terra incognita. Les tentatives diplomatiques seront bien sûr abordées, avec Mgr Pacelli, mais les discussions principales porteront sur la réaction des catholiques français face à la guerre, en espèrant qu’un colloque s’intéresse plus tard aux catholiques allemands.
Il y aura pour cette journée des intervenants français, allemands, un intervenant hongrois (l’Institut Balassi dans lequel se tiendra le colloque est l’Institut hongrois de Paris), il n’y aura pas d’Autrichiens qui ont tous décliné l’invitation.
La journée se terminera par une ouverture sur le cinéma avec la diffusion d’un extrait de « La grande illusion ».
Programme complet disponible ici.
Inscription obligatoire à : accueil@instituthongrois.fr.
Informations complémentaires possibles en demandant à Peter Henri : peter.henri@wanadoo.fr