Depuis 2014, l’USAID, l’agence fédérale américaine d’aide au développement, a versé des milliards de dollars à la Conférence des évêques catholiques (USCCB) pour des programmes humanitaires. L’administration Trump a suspendu ces financements afin d’en examiner l’usage.
Beaucoup de catholiques ici voudraient bien savoir où sont passés les sommes astronomiques que le gouvernement fédéral, via son agence pour le développement international (USAID), a fournies sous Joe Biden à la conférence épiscopale américaine (USCCB). Le total pourrait atteindre plus d’un milliard de dollars depuis 2014, quand la somme annuelle des subventions fédérales de l’USAID à l’USCCB est passée subitement, sous Obama, de 20 à 45 millions de dollars, avant de faire boule de neige. À quoi, au juste, sous couvert d’activités « charitables », a servi cet argent pris dans la poche des contribuables ? La réponse pourrait faire exploser un gigantesque scandale.
Des mineurs introuvables
Liz Yore, avocate catholique qui se bat depuis des décennies pour arracher aux cartels de trafic sexuel les enfants d’immigrés lâchés seuls à la frontière, estime à 300 000 (!) le nombre de mineurs qui ont disparu ces dernières années. « Où sont-ils ? Qu’ont fait les évêques pour les protéger, eux et toutes les femmes qui risquent de se faire violer en traversant le Rio Grande ? » Ces faits révoltants, passés sous silence durant les quatre ans du président démocrate qui a permis l’entrée d’au moins 12 millions de clandestins, viennent de refaire surface sous Trump avec les fortes paroles du vice-président J.D. Vance. Lors d’une récente conférence catholique annuelle à Washington, celui-ci a publiquement exigé une plus grande transparence de la part des bergers de l’Église, Épouse du Christ défigurée qu’il a choisi de rejoindre en 2019. Il fallait le zèle d’un nouveau converti de 40 ans pour oser une remontrance aussi cinglante. L’hypocrisie, ça suffit ! Vance a reçu le soutien de Mgr Joseph Strickland, évêque du Texas exclu de son diocèse en 2023 en raison de son franc-parler : « Prétendre que suivre l’Évangile implique qu’une nation accepte le chaos, a-t-il dit, est absurde. » Vance, lui, avait déjà donné un coup de pied dans la fourmilière dans un entretien télévisé sur CBS le 26 janvier, quelques jours seulement après être devenu, la main sur la Bible, le numéro deux du pays. Les évêques « devraient se regarder un peu dans le miroir », avait-il lancé. « Si leur principal souci est vraiment le coût humanitaire…