Fin août, à Minneapolis, un jeune homme de 23 ans a ouvert le feu lors de la messe de rentrée de l’école catholique Annunciation, tuant deux enfants et blessant plusieurs fidèles. L’assaillant, un ancien élève en rupture avec la foi et tourmenté par des troubles identitaires, s’est donné la mort après l’attaque.
« J’en ai assez d’être trans. J’aurais voulu ne pas me mettre ça dans la tête. » Robert Westman, 23 ans, qui avait succombé dès ses 17 ans à l’idéologie transsexuelle et persuadé sa mère de lui faire officiellement changer de prénom (Robin), a tué le 27 août à Minneapolis deux enfants, un garçon de 8 ans et une fille de 10 ans, avant de se donner la mort. 14 autres enfants ont été blessés, ainsi que trois octogénaires. Le massacre longuement prémédité a eu lieu vers 8 h 30 du matin dans une église catholique pendant la messe de rentrée de l’école voisine, Annunciation Catholic School. Plusieurs centaines d’élèves en uniforme venaient d’entamer le psaume. Après avoir barricadé les portes de l’église avec des planches pour piéger ses futures victimes, le meurtrier a sauté de sa voiture et, armé d’une mitraillette, d’un fusil de chasse et d’un revolver, a tiré onze secondes plus tard 116 balles à travers les vitraux.
Sommet d’abomination
Bienvenue aux États-Unis, où ce genre d’horreur devient presque habituel… Sauf que cette fois-ci, il s’agit d’un baptisé catholique, ancien élève de l’école où sa mère avait travaillé, mais qui, d’après les vidéos qu’il a laissées derrière lui, avait urgemment besoin d’assistance spirituelle et de soins psychiatriques. Le massacre a eu lieu pendant le Saint Sacrifice et visait des innocents en train de prier dans une église dédiée à l’Incarnation de Dieu fait homme. Un triple triomphe du Diable, à première vue. Le sommet de l’abomination semble atteint. Le pays est ébranlé, mais chacun interprète les faits à sa façon. Les chaînes télévisées dominées par la gauche athée insistent – ainsi que le cardinal Blase Cupich, archevêque de Chicago, et le jésuite apostat James Martin – sur le sempiternel impératif de contrôler les armes à feu, que l’assassin s’était procurées en toute légalité. Pas un mot dans les médias dominants sur les troubles mentaux profonds liés au déni de réalité de l’individu, sauf pour souligner sa qualité de victime (de « discrimination anti-trans ») et pour insister sur sa prétendue « identité féminine ». Le directeur du FBI,…