La rédaction de L’Homme Nouveau vous propose une page recension de lectures jeunesse pour les vacances, avec un choix éclairé de quelques romans et histoires de saint. À retrouver dans le n°1805.
En garde Gabriel ! T.1, Le spadassin de l’ombre, Marie Bertier Gabriel, jeune page du cardinal de La Rochefoucauld, est chargé par ce dernier d’une mission de confiance : aller chercher à Paris le coffret précieux que son maître a fait exécuter pour sa filleule, Henriette de France, à l’occasion de son prochain mariage avec le roi d’Angleterre. Si le voyage avec Angelo, son fidèle serviteur, entre la Bourgogne et la capitale, se passe sans encombre, à la dernière auberge précédant leur entrée dans Paris, Gabriel surprend une conversation incroyable : rien de moins qu’un complot contre le roi, ourdi par des hommes vêtus de noir, au panache violet. Le sang du jeune homme bouillonne à cette révélation imprévue. Il lui faut de toute urgence avertir le souverain ! Mais comment parvenir jusqu’à lui ? Et arrivera-t-il à temps ? Voilà un roman d’aventure comme on les aime ! Un jeune page plein de talents, de courage et de loyauté envers ses maîtres ; un serviteur dévoué jusqu’à la mort ; une cousine charmante qui ne craint ni le danger ni les escarmouches ; un Paris du XVIIIe siècle reconstitué avec force détails ; des descriptions fraîches et très évocatrices ; du mystère et des combats, de l’action et des prières… Difficile de s’extraire de cette épopée joliment écrite au passé, haute en couleurs et en senteurs, en bruits divers et en sentiments variés, notamment très chrétiens. Nul doute que ce roman historique, qui adjoint en fin d’ouvrage une notice intéressante sur les lieux et personnages réels, plaira aux garçons comme aux filles dès 10 ou 11 ans. En garde Gabriel ! T.1, Le spadassin de l’ombre, Marie Bertier, Éditions Emmanuel jeunesse, 210 p., 14,90 €. Louis-Marie Grignion de Montfort, l’apôtre de Marie, Coline Dupuy, Emmanuel Cerisier Parmi les grands amoureux de la Vierge Marie, le père de Montfort se distingue particulièrement. D’une pauvreté qui rebuta nombre de ses contemporains, à commencer par son propre père qui considérait que son fils vivait d’une manière indigne, et d’une joie toute céleste, Louis eut tôt fait d’adjoindre à son nom celui de la Reine du Ciel,…