Pèlerinage Ad Petri Sedem : Un souffle de tradition au cœur de Rome

Publié le 29 Oct 2024
Chaque année depuis 2012, pendant trois jours de pèlerinage, des représentants de communautés catholiques rassemblent à Rome des fidèles, prêtres et religieux du monde entier, désireux de participer à la nouvelle évangélisation à travers la messe tridentine.

 

En plein achèvement du dernier synode sur la synodalité, le treizième pèlerinage Ad Petri Sedem a rassemblé un nombre croissant de fidèles à Rome du 25 au 27 octobre 2024. Le vendredi, les pèlerins se sont réunis à Sainte-Marie-des-Martyrs (Panthéon) pour des Vêpres solennelles. Le samedi, après une adoration eucharistique et une procession vers Saint-Pierre, une messe pontificale solennelle a été célébrée à l’autel de la Chaire dans la basilique Saint-Pierre. Le pèlerinage s’est achevé le dimanche, jour de la fête du Christ-Roi, par une messe d’action de grâce.

Le pèlerinage, qui attire chaque année un public de plus en plus large, a vu la participation de plus de 550 fidèles lors du Salut au Saint-Sacrement, selon les autorités de sécurité de la basilique. Ce succès témoigne des bonnes relations établies avec les responsables du lieu, essentielles dans un contexte où les messes traditionnelles à Saint-Pierre n’ont pas pu être célébrées depuis 2022.

La messe du dimanche à l’église de la Trinité des Pèlerins, paroisse de la Fraternité Saint Pierre, a également attiré plus de 350 personnes, posant la question d’une éventuelle nécessité d’un espace plus grand pour les futures célébrations.

Une diversité internationale au service de la tradition

Le pèlerinage a vu une affluence de participants venus du monde entier, notamment des États-Unis, du Chili, et de divers pays asiatiques, signalant un intérêt croissant pour la messe traditionnelle. La présence significative de jeunes pèlerins, tant en famille que seuls, témoigne d’une quête de sens et d’authenticité dans la liturgie. Cette pluralité de nationalités et de cultures se reflétait également dans la diversité des participants.

Les membres des principaux instituts traditionnels étaient bien représentés, et des prêtres de différents diocèses du monde entier ont également répondu présents.

Un pèlerinage qui s’ancre dans la tradition

Le pèlerinage Ad Petri Sedem s’affirme comme un moment fort pour les fidèles qui cherchent à affirmer leur foi dans un contexte ecclésial complexe. Les pèlerins se retrouveront l’année prochaine, dans un contexte jubilaire, promettant une nouvelle célébration de la foi et de l’héritage liturgique.

 

>> à lire également : Paris, cœur de lumières à Saint-Sulpice : L’Église porteuse de la lumière de la foi

 

 

Solène Grange

Ce contenu pourrait vous intéresser

À la uneÉgliseLiturgie

La pause liturgique : Séquence Víctimae pascháli (Pâques)

La séquence de Pâques est célèbre, elle fait la joie de l'Église durant toute l'octave, par sa fraîcheur et son enthousiasme. Elle se présente à nous sous la forme d'un poème versifié au rythme métrique, comprenant huit strophes. Elle est inspirée de l'alléluia Christus resurgens, dont la mélodie est empruntée au 1er mode, et qui traduit l'atmosphère de paix lumineuse et chaude dans laquelle baigne la communauté chrétienne en ce jour de Pâques.

+

communion kyrie introït séquence pâques
À la uneÉgliseSociété

Padre au combat : au cœur de la mission, avec les soldats

Initiatives chrétiennes | Ancien aumônier militaire auprès des chasseurs alpins, des parachutistes et des légionnaires, le père Yannick Lallemand a accompagné les soldats jusqu’au cœur de l’épreuve, notamment lors du drame du Drakkar, à Beyrouth, en 1983. Retour sur une vie au service des âmes, à la croisée du courage militaire et de l’espérance chrétienne.

+

padre aumônier militaire
ÉgliseSpiritualité

1ers samedis de Fatima (1/9) | Le Cœur immaculé de Marie : un remède pour notre temps

Jubilé 2025 des 1ers samedis de Fatima | 2025 est une année jubilaire pour l'Église, mais c'est aussi le centenaire d’une demande toute particulière de la Vierge de Fatima : « la communion réparatrice des premiers samedis du mois », évoquée dès 1917. Le 10 décembre 1925, Notre-Dame apparaît à Lucie, pour lui donner les détails de cette dévotion des premiers samedis du mois et lui demander de commencer à la propager.

+

fatima samedis