Au quotidien n° 134 : globalistes contre patriotes

Publié le 25 Jan 2021
Au quotidien n° 134 : globalistes contre patriotes L'Homme Nouveau

La presse française a suivi avec délectation la fin de l’ère Trump et l’arrivée à la Maison Blanche du démocrate Joe Biden. Le quotidien Présent (21 janvier), avec son envoyé permanent aux États-Unis d’Amérique, donne un autre son de cloche :

Les globocrates ont attendu quatre ans leur président sur mesure : docile, inoffensif, conciliant et sans autres idées que celles qu’on lui souffle. Joseph Biden, 78 ans, candidat idéal à ce poste, s’est vu mercredi « inauguré » chef de la Maison-Blanche au cours d’une cérémonie qui faisait penser à une mascarade placée sous le signe de la sécurité : Washington transformée en camp retranché et le Congrès en forteresse avec 25 000 soldats en armes, des rues désertes, des places vides. Biden eut le temps de jurer sur la Bible et de parler d’« union ». Mot étrange pour le produit d’un coup de force. Mot obscène pour un rassembleur de guignol. La veille, dans un discours d’adieu à la nation américaine, Donald Trump avait été plus incisif, plus digne : « J’ai choisi les combats les plus durs, a-t-il lancé. Ceux pour lesquels j’avais été élu. » Forte parole qui trouva curieusement son écho au Mexique. Le cardinal Sandoval Iniguez y diffusa au même moment une vidéo cinglante. « Aux USA, affirme le prélat, la lutte n’est pas entre Biden et Trump. Ce ne sont que des personnes de passage. La lutte est entre les globalistes et les nationalistes. » Une lutte inégale, implacable, truquée. Le nationalisme, tendance populiste, a perdu. Il s’est fait piéger. Un piège qui a duré quatre ans. Il s’est lentement refermé sur Trump avant de l’immobiliser le 3 novembre, jour des élections, et de l’assommer le 6 janvier, jour de l’officialisation des résultats.

Ce contenu pourrait vous intéresser

A la uneSociétéBioéthiqueDoctrine sociale

La dimension « politique » de la défense de la loi naturelle

L’avalanche de lois « sociétales » en France depuis plus d’un demi-siècle, toutes étant des atteintes directes à la loi naturelle, a provoqué dans une partie du monde catholique une délégitimation diffuse ou expresse des institutions politiques les ayant édictées, cela au sein du déferlement individualiste de l’après-68 et de cette sorte d’explosion en plein vol de l’Église en état de Concile. Le « mariage » homosexuel et la constitutionnalisation de l’avortement ont porté chez ces mêmes catholiques le climat à l’incandescence. D’où la question : que faire ?

+

loi naturelle
SociétéLettre Reconstruire

L’Église face au socialisme (II)

Lettre Reconstruire n°35 (avril 2024) | Dans la série de ses études synthétiques sur les idéologies modernes, Carlos Sacheri aborde le socialisme et le jugement de l’Église sur cette réaction aux injustices sociales nées du libéralisme économique. Il présente ici les points communs à toutes les idéologies socialistes.

+

socialisme
SociétéLectures

L’inégalité, un outil de civilisation ?

Entretien | Juriste et historien, Jean-Louis Harouel s’attaque dans un livre récemment paru au mythe de l’égalité. Il postule que cette « passion laide » contemporaine, destructrice de la famille, entre autres, ne sert en rien les intérêts d’une population, en montrant que seule l’inégalité, créatrice de richesses, encourage la production et par là-même augmente le niveau de vie et conditionne le progrès moral et scientifique. Entretien avec Jean-Louis Harouel sur son livre Les Mensonges de l’égalité. Ce mal qui ronge la France et l’Occident.

+

égalité mythe