> Initiatives chrétiennes
À l’initiative de la Confrérie Marie co-rédemptrice de la paroisse Saint-Eugène Sainte-Cécile, un grand colloque marial se tiendra à la Cité universitaire de Paris les 23 et 24 mai prochains. Deux jours de conférences et de prière pour approfondir la doctrine de la co-rédemption de la Sainte Vierge, au service de l’intelligence de la foi et de la consolation des fidèles en ces temps de crise. Entretien avec Karen Darantière, responsable de la Confrérie Marie co-rédemptrice.
| Quel est le thème du colloque organisé par la Confrérie Marie co-rédemptrice ?
La Confrérie Marie co-rédemptrice a pour mission de promouvoir et de préparer la proclamation du dogme de Marie co-rédemptrice et celui, qui lui est rattaché, de Marie Médiatrice de toutes grâces. Pour cela, nous pratiquons la dévotion à Notre-Dame des Sept Douleurs par la récitation, tous les dimanches, du chapelet des Sept Douleurs. Depuis quelques années, nous organisons aussi des récollections trimestrielles autour d’un thème marial. En tant que responsable de la confrérie, j’avais à cœur depuis longtemps de proposer un événement d’une ampleur plus grande. Au printemps 2024, nous avons donc décidé d’organiser ce colloque. Le thème était tout trouvé : la co-rédemption de la Sainte Vierge. Ce colloque se déroulera du vendredi 23 mai au samedi 24 mai à la Cité universitaire de Paris.
| Comment a été conçu le programme ?
Nous avons pensé la structure de ce colloque comme une progression à la fois théologique et spirituelle. Nous suivons un plan cohérent pour montrer l’importance de la Corédemption, son ancrage dans la Tradition et son lien indissoluble avec les autres dogmes mariaux : l’Immaculée Conception, la Maternité divine, la Virginité perpétuelle et l’Assomption au Ciel. La co-rédemption de la Vierge est le couronnement de tous ces dogmes, les liant dans le Cœur Immaculé uni au Sacré Cœur. L’abbé Claude Barthe parlera tout d’abord de la présence de la doctrine de la co-rédemption dans l’École française de spiritualité. Cet ancrage permet d’attester que la Corédemption fait partie de la doctrine pérenne de l’Église. Puis le professeur Roberto de Mattei interviendra sur la question mariale durant le concile Vatican II, moment où la Corédemption fut remise en question par un courant dit « minimaliste ». Mgr Athanasius Schneider sera aussi présent pour nous expliquer comment Notre-Dame co-rédemptrice est destructrice des hérésies. Cependant, ces deux jours ne seront pas constitués seulement de conférences. Entre chaque intervention, nous prierons…