Le 21 janvier, en la fête de sainte Agnès, morte martyre en défense de sa foi et de sa virginité, et anniversaire de l’assassinat de Louis XVI, nos députés ont voté dans le soir parisien l’extension de l’avortement. Ces choses-là se font toujours nuitamment, histoire de ne pas voir la réalité de la détresse que l’on croit faire disparaître ainsi d’un coup de crayon législatif.
La novlangue à l’œuvre
Dans son édition du lendemain, Le Figaro publiait un précis éloquent de la novlangue socialiste à l’œuvre. Amusant et terrible ! Selon le nouveau langage utilisé par le gouvernement, on ne dit plus « être enceinte » mais « être en état de grossesse médicalement constaté ». Vos enfants n’iront plus à l’école maternelle, mais à « la première école ». Le gouvernement ne veut pas « détruire l’identité sexuée », mais « déconstruire les stéréotypes de genre ». Les couples homosexuels ne sont pas dans l’impossibilité de procréer mais nous sommes « confrontés à l’infertilité sociale ». Soixante-cinq ans après la parution de 1984 d’Orwell nous sommes en plein dedans : entre virtualisation au maximum et déconstruction massive. Les déclarations offensives sur l’absence de l’enseignement de la théorie du genre à l’école le montrent amplement.
Rééducation à grande échelle
Face à cette rééducation à grande échelle, les incantations générales sur les mauvais catholiques que nous serions ne suffisent pas. Que chacun voit dans son particulier avec son confesseur ! Mais soufflez sur les braises de notre foi appauvrie s’avère nécessaire pour que nous arrivions à incarner, même socialement et politiquement, les vérités naturelles et surnaturelles dont nous sommes les héritiers. Le temps de la tiédeur doit finir. Réveillons-nous !