Exposition : Frédéric Bazille (1847-1870), la jeunesse de l’impressionnisme

Publié le 12 Sep 2016
Exposition : Frédéric Bazille (1847-1870), la jeunesse de l’impressionnisme L'Homme Nouveau

Frédéric Bazille, « l’oublié de l’impressionnisme » car mort au début de la guerre de 1870 (avant la naissance de cette dénomination en 1874), est mis à l’honneur dans sa ville natale : Montpellier.

Ce beau parcours monographique et thématique, montre aux visiteurs ses qualités de peintre observateur du réel, qui, très tôt, semble fasciné par la peinture de son temps en découvrant des tableaux de Delacroix et de Courbet chez un voisin collectionneur d’art. Né dans une famille protestante aisée, il entreprend d’abord des études de médecine. En 1862, il vient à Paris où il est censé poursuivre ses études mais il s’inscrit à l’Académie Gleyre. Il y rencontre Monet (qui devient un de ses grands amis), Renoir et Sisley. Puis il fréquente Manet, Fantin-Latour ainsi que Cézanne.

Sur les 87 peintures présentées, 45 de sa main ont été réunies pour l’occasion, et confrontées à celles de ses amis artistes ou à des œuvres qu’il admirait (Delacroix, Courbet, Renoir dont il réalisa un beau portrait, Monet, Sisley…). On remarque que ses toiles talentueuses pour son âge, sont souvent influencées par les travaux des artistes qu’il côtoie. Ce peintre au regard plein de tristesse, réalisa de nombreux autoportraits, des natures mortes, des paysages (la belle Vue des remparts d’Aigues-Mortes), des réunions de famille, des fleurs et quelques portraits dont la surprenante Tireuse de carte (1869-1870)…

Mort trop jeune, il n’a pas eu le temps d’exploiter tout son talent.

Au musée Fabre de Montpellier (39, boulevard Bonne Nouvelle, Du mardi au dimanche, de 10 h à 19 h. Tél. : 04 67 14 83 00) jusqu’au 16 octobre 2016. Puis au musée d’Orsay à Paris du 15 novembre au 5 mars 2017.

Ce contenu pourrait vous intéresser

CultureDoctrine sociale

Le règne de l’argent

Carte blanche de Judith Cabaud | Idéaliste et utopique, Péguy, écrivain et poète, élevé dans l’anticléricalisme socialiste de son temps, crut à la valeur de la famille, au travail bien fait et à la patrie pour laquelle il donna sa vie. Il définit ainsi le monde moderne de son époque : « Choisir le plaisir et l’argent, c’est se refuser au travail. C’est le règne de l’argent. »

+

argent péguy
CultureLectures

Tactiques du diable et stratégie des anges

Recensions | La Rédaction de L'Homme Nouveau vous propose une page culture, avec un choix de quelques livres religieux, essais, CD ou DVD. Notamment Stratégie des anges, de Don Pierre Doat. Des idées de lecture à retrouver dans le n° 1837.

+

stratégie des anges livre
CultureLecturesLiturgie

Au service du chant grégorien

Culture | Fondateur du Chœur grégorien de Paris, Louis-Marie Vigne voulut servir l'Église par le chant liturgique. Un petit livre d'entretiens récemment paru, s'il évoque l'aventure de son œuvre, explique également et présente toute la portée du chant grégorien.

+

grégorien louis-marie vigne