Dans notre page culture, nous vous parlons de Pie VII, le pape qui défia Napoléon par Xavier Maréchaux, Jean-Marie Perrot, 12 décembre 1943, un crime communiste d’Yves Mervin, une Nouvelle histoire du Japon de Pierre-François Souyri et enfin une BD sur la bataille de Verdun. Paru dans le n°1808.
L’Histoire
Pie VII, le pape qui défia Napoléon, Xavier Maréchaux Plus que la simple trame d’une vie, Xavier Maréchaux présente ici une « biographie politique » qui permet de bien situer l’action de Pie VII. Moine bénédictin, Barnaba Chiaramonti accéda très vite aux plus hautes charges de l’Église. Doté d’un caractère affable, il fut par-dessus tout soucieux du bien des âmes et des droits de l’Église. Était-ce suffisant pour devenir pape ? Le conclave qui le choisit dura (trop) longtemps et il fallut les erreurs de la diplomatie autrichienne pour que les cardinaux élisent Chiaramonti. Ce choix fut le bon. Alors qu’il était encore évêque d’Imola, le futur Pie VII avait prononcé un sermon en faveur de la République, premier acte d’un ralliement au « droit nouveau». Les prétentions toujours plus grandes de Napoléon, son désir de créer une Église à sa botte et de la cantonner à la sacristie fit que Pie VII défendit les droits de celle-ci tranquillement mais avec force et conviction. Napoléon ne lui pardonna jamais mais à terme il perdit la partie. L’analyse de l’auteur est passionnante de bout en bout même si l’on ne partagera pas sa conclusion sur la réconciliation manquée entre l’Église et la modernité. C’est moins ici affaire de personnalités que de doctrine. Stéphen Vallet
Pie VII, le pape qui défia Napoléon, Xavier Maréchaux, Passés/Composés, 310 pages, 23 €.
Jean-Marie Perrot, 12 décembre 1943, un crime communiste, Yves Mervin « Écrire l’Histoire avant l’ouverture des archives, c’est avoir pris beaucoup de risques. Certains historiens devraient revoir ce qu’ils ont écrit »,…