Le quotidien Présent (7 janvier) revient sur l’affaire Saint-Jean-de-Passy (Paris) qui, en plein confinement, avait vu l’expulsion de son directeur général et d’un de ses collaborateurs. Pourquoi revenir sur ce sujet ? Tout simplement parce qu’il y a du nouveau…
Souvenez-vous, c’était le 14 avril dernier. Directeur depuis 2015 du prestigieux lycée catholique Saint-Jean-de-Passy, basé dans le XVIe arrondissement de Paris, François-Xavier Clément recevait ce matin-là la visite d’un huissier qui lui remettait brutalement une lettre de mise à pied à effet immédiat ainsi qu’une convocation à un entretien préalable en vue d’un licenciement (voir Présent du 23 avril 2020). Motif de cette éviction soudaine ? D’obscures accusations de « pratiques managériales dysfonctionnelles » et de « harcèlement institutionnalisé » portées contre lui – et son adjoint M. Ducret – par des membres de l’établissement. Véritable choc dans le milieu de la Tradition, cette « affaire », qui a donné lieu à l’ouverture d’une enquête préliminaire par le parquet de Paris, vient d’être classée sans suite, mettant ainsi fin aux rumeurs les plus folles. (…) François-Xavier Clément aurait payé « très cher son indépendance et sa liberté de ton quant aux principes éducatifs qui devraient fonder l’éducation catholique ». Et, toujours à en croire ce témoignage, le directeur diocésain, « d’une sensibilité progressiste et installé dans un fonctionnement d’entre-soi », n’aurait « jamais caché son aversion pour les choix éducatifs réalisés par M. Clément depuis son arrivée à Saint-Jean-de-Passy ». Il se serait « entouré de gens qui lui servent la même soupe, et condamne tous ceux qui n’obéissent pas à ses directives en leur mettant la pression ».