Mgr Vingt-Trois
Le cardinal archevêque de Paris, Mgr André Vingt-Trois a été nommé aujourd'hui membre :– de la Congrégation pour les évêques;– du Conseil pontifical pour la Famille
Le cardinal archevêque de Paris, Mgr André Vingt-Trois a été nommé aujourd'hui membre :– de la Congrégation pour les évêques;– du Conseil pontifical pour la Famille
Le pape Benoît XVI a annoncé lundi que le Saint Suaire, linceul vénéré à Turin (nord de l'Italie) serait de nouveau exposé au public en 2010. « Une autre exposition solennelle du suaire » sera organisée au printemps 2010 et « constituera une occasion propice pour contempler ce visage mystérieux qui parle silencieusement au coeur des hommes, les invitant à reconnaître le visage de Dieu », a déclaré le pape en recevant au Vatican des pèlerins du diocèse de Turin.La dernière exposition du Saint Suaire remonte à l'an 2000. Le pape Jean Paul II avait souhaité qu'il soit présenté à la vénération des fidèles, notamment pendant la Journée mondiale de la jeunesse (JMJ).
C’est une insistance permanente du discours social de l’Église. Il ne faut pas séparer la croissance économique du développement humain et social. En résumé, l’homme ne doit pas être réduit à l’homme économique ou à l’homme consommateur. Ou, plus clairement encore, l’homme n’est pas un facteur économique, réductible à une mise en équation. C’est ce qu’a rappelé le Pape Benoît XVI en recevant, samedi 31 mai, la Fondation Centesimus annus-Pro Pontifice. S’inspirant de l’encyclique de Jean-Paul II célébrant le centenaire de Rerum novarum de Léon XIII, considérée comme le point de départ du renouveau de la doctrine sociale de l’Église, cette organisation œuvre dans le domaine caritatif.Devant ses membres, le Souverain Pontife a donc insisté : « Au centre de chaque programmation économique (...) il faut mettre toujours l'être humain, créé à l'image de Dieu et voulu par Lui pour garder et gérer les immenses ressources de la création ». Poursuivant sur ce thème, il a indiqué notamment que « L'intérêt économique et commercial ne doit jamais devenir l'intérêt exclusif car cela violerait de fait la dignité humaine ». Face aux défis qui se posent aujourd’hui, dans un contexte de mondialisation, le pape estime qu’il faut encourager « la mondialisation de la solidarité sociale » : « Comme le processus de mondialisation actuellement en cours dans le monde touche de plus en plus le champs de la culture, de l'économie, des finances et de la politique, le grand défi aujourd'hui est de mondialiser non seulement les intérêts économiques et commerciaux mais aussi les espérances de solidarité ». En 2002, en recevant également la Fondation Centesimus annus-Pro Pontifice », le Pape Jean-Paul II avait rappelé le but de cet organisme : « A travers ses interventions dans les domaines économique et social...
La Congrégation pour la doctrine de la foi a publié hier, jeudi 29 mai, dans l'Osservatore Romano, un décret menaçant d'excommunication immédiate toute personne qui ordonnerait prêtre une femme. La femme ordonnée serait également atteinte par l'excommunciation. Ce décret indique que « celui qui se risquera à attribuer l'ordre sacré à une femme, comme la femme qui aura osé recevoir l'ordre sacré, risque l'excommunication 'latae sentantiae' » (excommunication immédiate). Rappelons qu'en 2002, sept femmes catholiques - allemandes, autrichiennes, américaines - avaient été ordonnées "prêtres" au sein d'une communauté fondée en 1975 à Buenos Aires par un ancien prêtre catholique, Romulo Antonio Braschi. Le consécrateur ainsi que les septs femmes avaient été excommuniés quelques semaines plus tard, le Vatican constant en cet acte « un délit grave contre la constitution divine de l'Eglise ».
L'intention de prière générale de Benoît XVI pour le mois de juin : « Pour que chaque chrétien cultive une amitié profonde et personnelle avec le Christ, de façon à pouvoir communiquer la force de son amour à toute personne qu'il rencontre ».L'intention missionnaire de Benoît XVI : « Pour que le Congrès eucharistique international de Québec, au Canada, aide à comprendre toujours davantage que l'Eucharistie est le cœur de l'Eglise et la source de l'évangélisation ».
Deux discours importants du Saint-Père en ce jeudi 29 mai. D’abord celui tenu devant neufs nouveaux ambassadeurs qui présentaient leurs lettres de créances. Aux diplomates, Benoît XVI a rappelé que « la mesure primordiale en matière politique est la recherche de la justice, afin que soit toujours respectés la dignité et les droits de tout être humain, et que tous les habitants d’un pays puissent avoir part à la richesse nationale. Il en va de même sur le plan international. La communauté humaine est aussi appelée à aller au-delà de la simple justice, manifestant sa solidarité envers les peuples les plus pauvres, dans le souci d’un meilleur partage des richesses, permettant notamment aux pays qui ont des biens dans leur sol ou dans leur sous-sol d’en bénéficier en premier lieu. Les pays riches ne peuvent pas s’approprier, pour eux seuls, ce qui provient d’autres terres ». Il a souligné également la nécessité « de développer aussi la fraternité, pour édifier des sociétés harmonieuses, où règnent la concorde et la paix, et pour régler les éventuels problèmes qui surgissent, par le dialogue et par la négociation, et non par la violence sous toutes ses formes, qui ne peut qu’atteindre les plus faibles et les plus pauvres d’entre les hommes. La solidarité et la fraternité relèvent en définitive de l’amour fondamental que nous devons porter à notre prochain, car toute personne ayant une responsabilité dans la vie publique est appelée à faire avant tout de sa mission un service de tous ses compatriotes et plus largement de tous les peuples de la planète ». Ce même jour, le Souverain Pontife recevait également la Conférence épiscopale italienne à l'issue de son assemblée générale consacrée à l'évangélisation et à l'éducation des nouvelles générations. Occasion d’un profond discours à méditer au-delà des frontières italiennes. Extraits : Sur la priorité...
Poursuivant sa présentation des Pères de l'Église, le pape a évoqué, ce mercredi 28 mai, la figure d'un grand prédécesseur en la personne de saint Grégoire le Grand, pape sous le nom de Grégoire Ier. Evêque de Rome entre 590 et 604, saint Grégoire entra d'abord dans la fonction publique puis devint gouverneur de Rome en 572. Insatisfait de cette vie, il quitta la vie civile pour vivre monastiquement. Ainsi acquit-il une profonde connaissance de l'Ecriture et des Pères qui servit ensuite à ses propres travaux. Vues ses qualités et son expérience, Pélage II le fit diacre et l'envoya en ambassade à Constantinople "dans la perspective d'effacer les dernières traces de la querelle monophysite et d'obtenir l'appui de l'empereur contre la menace des lombards". Quelques années plus tard, le Pape le rappela pour en faire son secrétaire. A la mort de Pélage en 590, Grégoire fut élu Pape.Benoît XVI a souligné que l'Église conserve de saint Grégoire, notamment un recueil d'environ 800 lettres. Selon le Saint-Père "Grégoire était un homme immergé en Dieu. Il avait au fond de l'âme le désir de Dieu, et était naturellement proche de l'autre, des besoins des gens. Dans une période très difficile de l'histoire, désespérante, ce Pape sût garantir la paix et apporter l'espérance. Cet homme de Dieu montre aujourd'hui encore où se trouvent les vrais sources de la paix, l'origine de l'espérance véritable".