Il aura fallu un roman pour que le petit monde « germanopratin » crie au feu en ce début d’année. Enfin quoi, quand même ! Avant Michel Houellebecq et son Soumission (Flammarion, 320 p., 21 euros) le monde vivait tranquille. L’État islamique et la violence qui lui est consubstantielle ? Inconsistants ! La persécution des chrétiens ? Billevesées ! La crise économique, la pauvreté, le chômage massif ? Sans conséquence ! La crise écologique, le repli individualiste et la juxtaposition de communautés qui n’ont plus rien de commun entre elles et ne savent plus quoi se dire ? Sottises ! L’avortement, l’euthanasie, le basculement de civilisation opéré par le « mariage » pour tous ? Niaiseries ! La liste pourrait être longue de ces faux problèmes qui apparaissent décidément sans consistance depuis que Houellebecq a mis en scène pour une France endormie l’élection tranquille d’un président islamique et la mise en place de la charia dans notre beau pays anciennement chrétien. Après Zemmour, cela fait décidément beaucoup pour le petit monde médiatico-politique… Mais, ça, c’était avant l’attentat contre Charlie Hebdo…
On apprécie ou pas Michel Houellebecq sur lequel il y aurait beaucoup à dire. Mais ce n’est pas le vrai sujet. La qualité de son roman, non plus ! Mais ils mettent le doigt sur la plaie : la profonde crise spirituelle qui touche la France et l’Occident.
À mal spirituel, réponse spirituelle (Pensons à la neuvaine pour la France : www.laneuvaine.fr). Réponse catholique, âme de la France. C’est la racine. Elle doit éclore dans une véritable incarnation politique. L’Évangile ou le Coran. Le Christ-Roi, que nous avons fêté à l’Épiphanie, ou Mahomet et son ombre macabre…