Quelle intersection entre immigrés, islamistes, délinquants et déséquilibrés ?

Publié le 14 Nov 2022
immigrés

Comme les statistiques nous invitent à faire le lien entre délinquants et immigrés, elles nous interpellent aussi sur le nombre incongru – en sus de la multiplication singulière des « mineurs isolés » – de cas psychiatriques induits parmi ces délinquants d’origine étrangère pour la plupart musulmans. Ce qui entraîne très souvent une déresponsabilisation pénale des accusés. Que ce soit pour des délits relativement mineurs, comme la perturbation prosélyte dans une église, ou pour des attentats terroristes et homicides les plus horribles. La question posée pour la meurtrière de Lola s’applique aussi à l’auteur de l’attentat de Nice lançant son camion « fou » sur la promenade des Anglais (84 morts). Lequel avait pourtant prémédité son acte plusieurs mois à l’avance et bénéficiait de complicités mais a finalement été considéré comme « instable et violent » puis diagnostiqué comme souffrant de psychose par un psychiatre tunisien. Les exemples sont légion où un terroriste islamiste, commettant son forfait au cri de « Allah Akbar », est déclaré irresponsable pour cause de trouble psychiatrique. Un internement psychiatrique pour toute peine… Selon le code pénal français, en effet, « n’est pas pénalement responsable la personne qui était atteinte au moment des faits, d’un trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli son discernement ou le contrôle de ses actes » (1). Hormis la décision de ne pas poursuivre, celle de non-lieu, d’acquittement ou de relaxe, reste alors aux autorités judiciaires la possibilité de prendre une mesure d’internement psychiatrique à l’issue d’une procédure purement administrative avisant le préfet. Un cas emblématique demeure l’affaire Sarah Halimi : Juive de 65 ans, mère de trois enfants, rouée de coups puis défenestrée du troisième étage de son immeuble parisien, en 2017, par son voisin de 27 ans, Kobili Traoré, aux cris de « Allah Akbar » ! En 2019, tout en considérant que ce crime avait des motivations antisémites, la chambre d’instruction de la cour d’appel de Paris a confirmé l’irresponsabilité pénale au motif que la consommation de cannabis par l’intéressé avait pu entraîner « une telle bouffée délirante » ayant aboli son discernement… Rappelons que c’est la secte médiévale et islamique des haschichins qui a donné précisément le nom d’assassins, ses membres consommant du haschisch afin de se donner du courage pour attaquer et tuer. Si Daech, qui revendique beaucoup de ces attentats aujourd’hui, recherche et inspire ce genre de profil psychologique vulnérable, ce n’est pas par hasard et c’est la meilleure preuve qu’ils ne sont pas fous : « Ces organisations veulent des…

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Jean-Michel Beaussant

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