Hillary Clinton sera-t-elle battue par Donald Trump le 8 novembre ? Très inquiets pour leur pays après huit ans sous Obama, beaucoup d’Américains l’espèrent. Mais l’establishment et les médias ont tout fait pour flatter Hillary et dénigrer Trump. Alors?
« Je ne suis pas catholique, je suis méthodiste » a lancé Hillary Clinton lors d’un dîner de levée de fonds organisé le 21 octobre par le cardinal Timothy Dolan, archevêque de New York, « mais nous avons en commun de croire que pour obtenir le salut, nous avons besoin non seulement de foi mais de bonnes œuvres. » À l’assistance en tenue de gala, dont Donald Trump (presbytérien), elle cita le Pape François, « ses avertissements sur le changement climatique » et « son appel à construire des ponts et non des murs ». Les applaudissements fusèrent.
Tout est permis
Deux jours plus tôt, le 19, lors du dernier débat télévisé contre son rival, Hillary avait défendu sans ciller la loi qui permet de tuer un bébé sur le point de naître. Cet acte barbare, Trump osa, lui, le décrire en direct – du jamais vu chez un présidentiable. Le 16, Hillary avait célébré avec Cecile Richards, directrice de Planned Parenthood – qui lui a versé 30 millions de dollars pour gagner – le centième anniversaire de cette institution qui a massacré 6 800 000 de tout-petits.
Avec Hillary, tout est permis. Celle qui se frotte les mains – pour cacher, dit-on, les tremblements d’une maladie de Parkinson – car elle se voit déjà au sommet semble bien, à deux semaines du scrutin (cet article a été écrit le 24 octobre), avoir réussi à salir suffisamment son rival pour l’éliminer. Une vieille vidéo de 2005, lâchée au bon moment, a transformé le bâtisseur de gratte-ciel en vulgaire chat de gouttière. Les médias, dont 96 % des contributions financières sont allées cette année au parti démocrate, se jetèrent sur le fâcheux dérapage. Pendant huit jours, on ne montra que l’immonde Trump. Les politiciens républicains « honnêtes », craignant pour leur réélection, lui tournèrent le dos. L’électorat féminin se mit à hésiter.
Hillary a joué la carte de l’« égalité » (femmes, pauvres) et de la « diversité » (minorités raciales) pour faire oublier son séjour avec Bill Clinton à la Maison-Blanche (1993-2001), où son comportement scandaleux fut excusé mille fois : en quoi la vie privée d’un chef d’État aurait-elle un effet quelconque sur sa gestion du pays ? Épouse meurtrie, elle grimpa peu à peu : sénateur de New York, secrétaire d’État. Deux Américains sur trois la soupçonnent de mensonges – 33 000 courriels top secret sur la sécurité nationale volatilisés, une fortune accumulée via la Clinton Foundation – mais la plupart voteront quand même pour elle. Entre une menteuse avec trente ans d’expérience et un propriétaire de casinos qui risque de déclencher la Troisième Guerre mondiale…
La fin justifie les moyens
Soutenue par le milliardaire George Soros, entraîneur du globalisme, Hillary, comme Obama, fut disciple de Saul Alinsky, un agitateur gauchiste de Chicago. Elle le rencontra plusieurs fois et lui consacra sa thèse universitaire. Les principes de Rules for Radicals (1971) – dont la dédicace comporte un hommage à Lucifer (!) – l’ont propulsée en avant. Toute vérité est relative. La fin justifie les moyens. La corruption chez un dirigeant est une forme de vertu. Infiltrer l’ennemi plutôt que de l’attaquer ouvertement. Idées empoisonnées d’un totalitarisme qui rejette radicalement Dieu tout en faisant mine d’accomplir sa volonté.
Car malgré toutes les amabilités publiques apaisantes, indispensables pour tromper les bonnes volontés décervelées, c’est l’Église, seul barrage au vice, qui reste visée. Il faut l’abattre. Grâce à des fuites récentes de courriels par WikiLeaks, on sait que plusieurs Clintonistas dont John Podesta, l’actuel chef de campagne d’Hillary, et Jennifer Palmieri, sa directrice de communication, tous deux catholiques façon Tim Kaine (le candidat démocrate pro-sodomie à la vice-présidence), fomentaient dès 2012 une « révolution » interne en s’attaquant à la doctrine « rétrograde » et « moyenâgeuse ». Deux organisations, Catholics in Alliance for the Common Good (pour le bien commun) et Catholics United, ont été lancées comme bélier afin d’enfoncer la résistance, déjà à peine audible, des évêques.
La crise gravissime que traverse l’Église offre à Hillary et ses complices le moment rêvé pour imposer leurs projets subversifs. Nomination de juges gauchistes à la Cour suprême. Ouverture des frontières et des marchés de l’Alaska à la Patagonie. Accueil d’innombrables clandestins. Stigmatisation des « violents » qui osent posséder une arme à feu pour protéger leur famille. École obligatoire dès 4 ans et université « gratuite » pour tous. Généralisation du « suicide médicalement assisté ». Punition systématique de ceux qui osent résister à la dictature LGBT. Mise à l’écart des vrais chrétiens. Tout cela au nom de la « foi » et des « bonnes œuvres ».