Dans une lettre adressée au cardinal Bagnasco, président de la Conférence épiscopale italienne, à l’occasion de la 47ème Semaine sociale des catholiques italiens, le Pape François a réaffirmé la nécessité de défendre la famille dans la perspective du bien commun. Il souhaite ainsi que soit mis « en évidence le lien unissant le bien commun à la promotion de la famille fondée sur le mariage, au-delà des préjugés et des idéologies ».
Le Saint-Père a réaffirmé la vérité catholique sur l’institution familiale : « En tant qu’Eglise, nous proposons une conception de la famille qui est celle du Livre de la Genèse, de l’unité dans la différence entre homme et femme. Dans cette réalité, nous reconnaissons un bien pour tous, la première société naturelle, comme elle est aussi reconnue dans la Constitution de la République italienne ». De ce fait, écrit le pape la famille « ainsi conçue » reste le « premier et le principal sujet qui construit la société et une économie à mesure d’homme, et, comme telle, mérite d’être effectivement soutenue». C’est exactement le sens de l’essai de Joseph Pearce publié aux éditions de L’Homme Nouveau : Small is toujours beautiful, une économie au service de la famille.
Le pape rappelle également dans cette lettre au cardinal Bagnasco (photo) que « les conséquences, positives ou négatives, des choix de caractère culturel et politique concernant la famille touchent à divers pans de la société ». Il évoque le problème démographique qui est « grave pour tout le continent européen et en particulier pour l’Italie », sans oublier d’autres questions celle de l’économie et du travail, de la croissance des enfants et même la « vision anthropologique à la base de notre civilisation ». Une allusion très claire au unions civiles homosexuelles. Dans ce sens, « Soutenir et défendre la famille, valoriser son rôle fondamental et central, c’est œuvrer pour un développement équitable et solidaire ».
Le pape invite également à se montrer fraternels et solidaires, « à être proches, avec respect, des familles en souffrance », frappées par « le manque de travail, le problème du logement », « l’impossibilité pratique de mettre en œuvre ses choix éducatifs », « les faillites de l’expérience conjugale et familiale », et « la violence hélas qui fait son nid et provoque des dégâts à l’intérieur des maisons ».
(Source : News.va)