Le premier consistoire de Léon XIV

Publié le 19 Juin 2025
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Châsse contenant le corps du bienheureux Bartolo Longo, chapelle du Sanctuaire de la Sainte Vierge du Rosaire de Pompéi. © GiovAngri, CC BY-SA 3.0

Léon XIV a présidé, le 13 juin, son premier consistoire ordinaire public, au cours duquel il a annoncé la canonisation de neuf bienheureux. Ils illustrent les visages divers que peut prendre la sainteté. 

  Le 20 novembre 2024, alors que l’on célébrait la Journée internationale des Droits de l’enfant, le pape François avait annoncé, lors de la traditionnelle audience générale du mercredi, que les bienheureux Carlo Acutis et Pier Giorgio Frassati, tous deux morts de maladie dans leur jeunesse, seraient canonisés au cours de l’Année sainte 2025. Carlo Acutis (1991-2006), que l’on a surnommé le « geek de Dieu » – à cause de son apostolat sur internet – et qui a été déclaré bienheureux en 2020, serait déclaré saint lors du Jubilé des Adolescents, fixé à Rome du 25 au 27 avril 2025, et Pier Giorgio Frassati (1901-1925), militant catholique, tertiaire dominicain et grand sportif, qui a été déclaré bienheureux en 1990, serait déclaré saint lors du Jubilé des Jeunes, fixé du 28 juillet au 3 août suivant. La mort du pape François, le 21 avril, a empêché ces cérémonies d’avoir lieu. Aussi, au cours du premier consistoire public qu’il a réuni le 13 juin, Léon XIV a annoncé que les deux bienheureux seraient canonisés ensemble le dimanche 7 septembre. En les associant dans une même cérémonie, le Pape veut les offrir en modèles à la jeunesse des « exemples d’amour authentique, beau, vrai » comme Benoît XVI l’avait dit de Pier Giorgio Frassati lors d’une audience accordée aux enfants et aux jeunes de l’Action catholique italienne.

Les voies multiples de la sainteté

Au cours de ce même consistoire du 13 juin, Léon XIV a fixé au dimanche 19 octobre la date de canonisation de sept autres bienheureux : Blessed Choukrallah Maloyan consistoireIgnace Maloyan (1869-1915), arménien catholique, archevêque de Mardin, en Turquie, depuis 1911. Lors du génocide engagé par la Turquie contre les Arméniens au printemps 1915, il refusa par deux fois d’abjurer le christianisme pour avoir la vie sauve et il fut exécuté d’une balle dans la tête. Peter To Rot consistoirePeter To Rot (1912-1945), né à Rakunai, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, fut baptisé dès sa naissance. Élève de l’école élémentaire tenue par les missionnaires de son village, il reçut ensuite une formation de catéchiste. Devenu collaborateur des missionnaires, il se maria en 1936 et eut trois enfants. Lors de l’occupation de…

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Yves Chiron

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