Redonner aux jeunes le goût de lire

Publié le 30 Mai 2022
Redonner aux jeunes le goût de lire L'Homme Nouveau

Ils n’aiment pas, cela les ennuie … Ils n’ont pas le temps et toujours autre chose à faire de plus passionnant. De toute façon, on trouve tout en ligne ! Mettre un livre entre les mains des enfants, des adolescents, et même des jeunes adultes, devient de plus en plus difficile. Or, le goût de la lecture s’acquiert tôt et s’il n’est pas transmis et développé de bonne heure, il y a fort à craindre qu’il ne vienne jamais.

Pourtant, ces dernières années, les publications pour la jeunesse diffusées par des éditeurs de qualité, catholiques ou pas, se sont multipliées et l’offre devient abondante et variée. Voici donc quelques parutions récentes qui méritent de retenir votre attention.

Commençons par les tout-petits, à qui, installés sur les genoux, l’on montre les images en les commentant, exercice utile à l’apprentissage du vocabulaire.

Inès d’Oysonville s’adresse à ce public qui ne maîtrise pas encore le langage et offre un apprentissage conjoint de la lecture et de la prière, une lectio divina pour le premier âge, en somme, à travers deux albums bien faits et fortement cartonnés pour résister aux mauvais traitements prévisibles.

Mon premier imagier de Marie (Artège Le Sénevé, 20 p. 7,50 €.) est une initiation minimaliste à la vie de Notre-Dame. De l’Annonciation à l’acte de consécration à Marie en passant par la Nativité, la vie cachée à Nazareth, la Passion, l’Assomption, l’apparition de Pontmain et le chapelet, c’est un tour complet de la dévotion mariale qui est offert ici. Sur une page, la scène de l’évangile ou l’événement raconté en trois lignes écrites en gros caractères, sur l’autre, des vignettes présentant les personnages ou des objets typiques de la scène. Il appartient évidemment aux parents d’expliquer ce que sont les anges, l’âne, le bœuf, leur rôle dans la crèche, de dire à quoi servirent les clous ou la couronne d’épines, d’expliciter la dévotion au Sacré Cœur ou l’usage du chapelet, ce qui ouvre la porte, en fonction de l’inspiration et des possibilités des uns et des autres à toute une catéchèse débutante. Les dessins naïfs et colorés de Jérôme Brasseur séduiront davantage les petits que les adultes, mais c’est le but.

Vous compléterez ce premier album par Mon chapelet avec Marie (Artège le Sénevé ; 45 p ; 8,90 €.) 

L’on s’en souvient, dans l’après Vatican II, l’Église avait quasiment évacué de la pratique religieuse la récitation du chapelet, à plus forte raison celle du rosaire. Implorer Notre-Dame blessait nos frères séparés et détournait du Christ, et d’ailleurs, réciter des dizaines une à une, c’était tout bonnement « faire tourner le moulin à prière ».

On ne saura jamais ici-bas combien de catholiques attachés à ces dévotions soudain jugées « superstitieuses » ont alors abandonné une foi qu’ils ne reconnaissaient plus ; ni combien d’autres, accrochés coûte que coûte à leurs Ave Maria, auront contribué à sauver le catholicisme. Ce qui importe aujourd’hui, alors que nous sommes confrontés aux brillants résultat de « l’enfouissement » et de « l’ouverture au monde », c’est que des familles catholiques veuillent continuer d’apprendre à leurs enfants comment réciter le Rosaire.

Mon chapelet avec Marie s’adresse autant aux tout-petits qui auront besoin d’un adulte pour expliquer les événements racontés et commenter les illustrations qu’à des enfants un peu plus grands, capables de lire, comprendre et réfléchir par eux-mêmes. 

Les mystères joyeux, lumineux, douloureux et glorieux sont commentés en termes simples, allant à l’essentiel et bien illustrés par les jolis dessins  de Marion Raynaud de Prigny. Celle-ci, désireuse de ne pas choquer, montre une Passion non sanglante ; il est loisible de dire aux enfants la vérité et ce que nos péchés ont coûté au Sauveur.

Annette Langen et Martina Hoffmann, l’une auteur, l’autre illustratrice, sont célèbres  outre-Rhin dans le monde de la littérature pour la jeunesse ; elles forment, il est vrai, un duo particulièrement efficace et talentueux. Mme Langen propose avec des mots simples mais dans une langue élégante une adaptation remarquablement fidèle au texte biblique d’un épisode de l’Ancien Testament ; Mme Hoffmann met sur ce récit de grandes planches aux couleurs splendides, au dessin tendre et faussement naïf. Deux albums viennent d’être traduits en français, L’histoire de la Création et L’histoire de Noé (Emmanuel Jeunesse. 28 p ; 14,90 €.) Ils sont merveilleux, surtout le premier qui offre une délicieuse vision du début de la Genèse, rendu tantôt en simples contrastes chromatiques, tantôt en images dont la poésie n’exclut pas le réalisme. Vous craquerez pour les exquises petites créatures qui peuplent le paradis terrestre : singe malicieux, paresseux somnolent, rouge-gorge, papillons, coccinelles, libellules, poissons partageant la baignade d’un Adam juvénile et barbu, renardeau blotti dans les bras du premier couple, toucans et perroquets nichés dans des arbres croulants sous les fleurs et les fruits et, au milieu de cette faune sage, hélas, un serpent de prime abord bien sympathique … Réussite totale et ravissement garanti, dès quatre ou cinq ans. Même qualité pour l’adaptation de l’histoire du déluge, là encore alternance de grandes images dépouillées presque monochromes figurant la terre couverte d’eau et les cataractes célestes ou l’embarquement des animaux dans l’Arche et même respect scrupuleux du récit biblique. C’est tout simplement parfait.

Quittons le domaine religieux avec La p’tite abeille d’Ouessant et l’appel du continent de Sillousoune et Claire Bajen-Castells (Collection Beluga, Coop Breizh ; 40 p ; 9,90 €)

Ouessant n’est pas une île comme les autres ; y vivent, autour du « p’tit mouton noir » iconique, plein d’autres animaux sympathiques : Merlin le dauphin cinglé, Kipecoule la poule froussarde, Timoté le poney qui se prend pour une licorne et rêve de devenir une star internationale, Piplette la mouette, Gaston le cochon qui a roulé sa bosse jusqu’en Corse, sans parler de la vache, du renard, du loup. Et puis, il y a les fameuses abeilles d’Ouessant, cette espèce endémique si prisée que les plus grandes marques de cosmétiques s’arrachent leur miel et leur gelée royale.

Parmi elles, Groseille, timide et casanière qui, par ce beau matin de printemps, est toute chamboulée : sa ruche part pour Crozon ! La seule idée d’abandonner son île pour se frotter au vaste monde la terrifie. Aussi, à l’heure où sa reine et ses sœurs font leurs bagages afin de passer sur le continent, Groseille, paniquée, s’enfuit ! Comment la retrouver et la convaincre d’accepter ce voyage ?

Volontairement très naïfs, les dessins de l’album sont cependant pleins de charmes, éclatants de couleurs flamboyantes qui rendent magnifiquement un coucher de soleil sur l’océan ou une belle journée sur la lande.

L’histoire, construite, offre un vrai vocabulaire aux jeunes lecteurs en même temps qu’un récit d’amitié capable de résister à tout.

Le rayon jeunesse de la maison d’édition bretonne étant bien fournie, voici un autre album, destiné à un public un peu plus âgé, Merveilleuses et incontournables légendes de Bretagne de Fanny Cheval (Coop Breizh. Collection Beluga. 122 p. 19 €.)

Le folklore et le légendaire bretons sont, on le sait, exceptionnellement riches. Sombres aussi parfois, et, à ce titre, difficiles à transmettre aux enfants. Ce n’est pas le moindre talent de Fanny Cheval d’avoir, parmi un choix de contes traditionnels, su choisir et adapter pour les plus petits des histoires séduisantes, passionnantes, riches, surtout, d’une morale qui, si elle n’est pas toujours ouvertement chrétienne, n’en est pas moins pétrie de principes évangéliques.

L’on retrouvera dans ces pages une version un peu édulcorée de la légende d’Ys, l’histoire des Kornandons, cousins cruels des korrigans qui enlèvent les enfants des mères négligentes pour leur substituer l’un de leurs affreux rejetons, des trésors enterrés que seul un cœur pur sans attirance pour les biens matériels peut s’approprier, la légende brestoise de la belle Azénor, injustement accusée d’adultère, l’on croisera Merlin ou l’Ankou venu punir un forgeron qui, en dépit des avertissements de sa femme, a violé le repos de Noël … L’on y rencontre des pauvres méritants mais qui ne savent pas toujours le rester et succombent à l’attrait du lucre, des licornes magiques, des géants cannibales …

Les illustrations faussement naïves de l’auteur, souvent à la limite de la caricature, étonneront les adultes, avant qu’en y regardant de plus près, ils en perçoivent les authentiques qualités poétique.

Toujours chez Coop Breizh, décidément prolixe en bonnes surprises, voici, de Gérard Lomenec’h et Ewen Crignou Le Val des Dragons ( 94 p ; 25€). Cet album tout public en est une. D’abord parce qu’Ewen Crignou, le très jeune illustrateur, a énormément de talent et que ses dessins, s’ils s’inspirent des plus grands dessinateurs du début du XXe siècle, et spécialement de l’Anglais Rackham, n’en possèdent pas moins une originalité qui le désigne d’emblée comme un artiste prometteur. Ensuite parce que le sujet de ce livre de contes et légendes, s’il est en adéquation avec le goût de la jeunesse actuelle pour les vieux mythes et la fantasy va cependant au-delà. 

Le dragon, en effet, dans l’imaginaire celtique, est une créature ambivalente qui peut aussi bien appartenir au camp du bien qu’à celui du mal, du moins jusqu’à la christianisation qui fera de la bête écailleuse, ailée, hantant vallons obscurs, ruisseaux inaccessibles et lieux dangereux, un auxiliaire des démons. L’animal devient donc symbole d’une quête intérieure, mystique, chrétienne, prégnante dans le cycle arthurien, et des forces sombres qui bouillonnent dans le cœur des hommes. Il faut être pur pour triompher de l’être maléfique. Seuls l’oubli de soi, le courage, l’abnégation permettent d’échapper à son étreinte et sa fascination. C’est ce que racontent toutes ces vieilles histoires mettant en scène des princesses en danger, des preux sans peur et sans reproche qui peuvent n’être que de pauvres bergers et des félons sans scrupules capables de s’empare par ruse du titre précieux de sauroctones. Au fil des pages, emportés par des images foisonnantes, le lecteur retrouve son âme d’enfant. Ce n’est pas un mince exploit !

Il faut s’y faire : la bande dessinée offre désormais à tous ceux à qui répugne la vue d’un livre un substitut facile donnant l’illusion de lire. Lorsque ces albums parlent d’histoire, ils fournissent aussi un semblant de culture générale, plus ou moins sérieux selon les scénaristes, mais parfois servi par une illustration de qualité réelle capable de fournir une idée juste d’une époque et de son quotidien. La méfiance est cependant de mise car les meilleurs albums, souvent revus par des universitaires de renom, sont, à l’instar de la remarquable série Murena (Dargaud) réservés à des adultes avertis, en raison de leur violence et du réalisme des scènes de sexe …Mieux vaut alors y regarder à deux fois avant de donner des bédés historiques aux adolescents.

La sélection suivante, avec ses qualités et ses défauts, vous évitera au moins les erreurs fâcheuses.

Allali, Bertorello, Espinosa, Stoffel poursuivent leur série Ad Roman la publication d’un troisième tome Le camp du légionnaire (Plein Vent. 56 p. 15,90 €)

Toujours en possession de la pièce magique qui leur permet de voyager dans le temps et se promener dans l’Antiquité romaine, Blaise, Agathe, leurs deux amis et leur professeur d’histoire partent pour l’époque de Caracalla puis celle d’Hadrien, afin de déjouer un complot qui pourrait donner  au dernier des Sévère des pouvoirs magiques redoutables entre les mains de ce malade mental. Le voyage se révèlera beaucoup plus dangereux que prévu.

Il ne faut pas trop s’attacher aux intrigues, plus que légères, de la série dont le véritable intérêt est une plongée dans le passé antique de la Côte d’Azur, accompagnée de très belles illustrations, d’un parfait sérieux historique.

Les éditions Plein Vent, en partenariat avec le Puy du Fou, ont entrepris, outre la publication de bédés inspirées des attractions du parc, l’adaptation des romans de Philippe de Villiers consacrés aux grandes figures de l’histoire de France. Sont donc déjà sortis un Clovis le premier royaume ( 48 p ; 14,90 €.) et un Jehanne d’Arc( 48 p ; 14,90 €.), tous deux scénarisés avec compétence par Coline Dupuy et illustrés l’un par Andrea Mutti, l’autre par Davide Perconti. L’album mérovingien accompagne de surcroît l’un nouveau spectacle « immersif » qui conduira les visiteurs « au cœur du Walhalla » :  rien de moins !

Le choix de la date, controversée, de 501, non de 496, pour le baptême de Clovis pose malgré tout problème car les simplifications du récit soulignent la quasi impossibilité d’une datation tardive rendant incompréhensibles tous ses choix politiques.

Pour le reste, l’on peut douter que, même très jeune, le souverain salien ait promené cette belle tête de minet blondinet, et ricaner d’entendre des gens qui parlaient, plus ou moins bien, latin, gaulois ou francique, baragouiner un faux français médiéval. Cela dit, l’intrigue se tient, les dessins sont convenables, rien ne va contre la morale chrétienne. Que demander de plus ?

L’adaptation du Roman de Jehanne d’Arc est plus heureuse. Il y a là une véritable ferveur envers l’héroïne nationale, dont l’anneau, bien présent au cœur du récit, fut racheté à grand peine par le Puy du Fou. La qualité du dessin est assez remarquable, c’est l’avantage de recourir aux illustrateurs de l’école italienne de bédé, dont le sens artistique reste incontestablement supérieur à celui des Français. Quitte à embellir tout un chacun avec bienveillance, au détriment de l’histoire, car Charles VII était sans charme, son épouse, Marie d’Anjou, « laide à faire fuir tous les Anglais du royaume » et le seigneur de La Trémoille obèse, défauts qui n’apparaissent point en ces pages,  où Jeanne rayonne, lumineuse et vaillante. Peut-être faut-il cependant regretter, mais la raison en est sans doute la volonté d’atteindre un public très jeune, une certaine simplification de la psychologie des uns et des autres, un adoucissement des difficultés, une édulcoration des souffrances de l’emprisonnement, du procès et de la mort qui finissent par donner une version très rose de l’affaire.

Côté dessins, le contraste est grand avec l’album de Jean-François Vivier et Emmanuel Cerisier, Général de Sonis (Plein Vent. 46 p. 15,90 €.)

Les confinements successifs ont interdit de commémorer le cent cinquantenaire de la guerre de 1870, de la défaite française et de la naissance de l’Allemagne unifiée. Cela arrangeait peut-être à l’heure de l’Europe … Les publications prévues étaient pourtant nombreuses. Elles sont sorties, sans publicité, avec plus ou moins de retard.

Parmi les dernières en date, cette bédé historique pour jeunes adultes consacrée à  Gaston de Sonis, le héros de Loigny dont la cause de béatification, bien que des miracles aient été signalés jadis, stagne sans grand espoir d’aboutir un jour tant les vertus du personnage et son passé d’officier colonial capable de maintenir l’ordre d’une poigne de fer sont à l’opposé des façons actuelles.

 Il fallait une certaine audace pour offrir en exemple cet officier catholique héroïque, père de famille nombreuse, toujours fidèle à son devoir, fût-il rigoureux.

Amputé, malade, usé, Sonis mourut le 15 août 1887, son épouse, Anaïs, lui survécut quarante ans. C’est elle qui, dans l’album, raconte à un prêtre la vie, édifiante, de son défunt époux.

Vivier connaît son travail et le fait avec conscience, donnant une fois encore un beau portrait de chrétien engagé dans le monde, mais, en dépit de quelques belles planches de bataille, entre autres une superbe version de la charge de cavalerie devant Loigny le 2 décembre 1870, les dessins sont peu inspirants.

Autre belle figure, celle du Père Jacques Sevin, fondateur du scoutisme français et de la communauté de la Sainte Croix de Riaumont, jésuite à la personnalité originale et aux multiples talents, qui fut écarté par jalousie de l’œuvre qu’il avait édifiée, aujourd’hui béatifié. Aux sources du scoutisme catholique, Père Jacques Sevin,  d’Yvon Bertorello, Éric Stoffel, Serge Scotto et Thierry Martinet est un hommage touchant à cet homme généreux, inventif mais recru d’épreuves imméritées qu’il surmonta avec humilité et total esprit d’obéissance.  Là encore, hélas, le dessin n’est pas à la hauteur du sujet.

Revenons avec Jean-François Vivier, illustré, cette fois, par Beniamino Delvecchio et Francesco Rizzatto pour La rose blanche ; des étudiants contre Hitler  (Plein Vent ; 48 p ; 14,90 €.)

Munich, printemps 1942 : Hans Scholl, étudiant en médecine, rentre d’une période sur le front de l’Est bouleversé par les atrocités qu’il y a vu commettre. Avec quelques camarades de fac et le soutien de certains professeurs, il décide de dénoncer la réalité du régime hitlérien. Leurs seuls moyens d’action : des tracts ronéotypés distribués dans la clandestinité et des inscriptions antinazies sur les murs. 

D’abord effarée des activités de son frère, Sophie Scholl rejoint le réseau baptisé la Rose blanche. Pour minime que soit l’impact de leurs activités, ces jeunes gens prouvent au que l’Allemagne ne se résume pas aux délires meurtriers du Führer, évidence qui met Berlin en rage. Il faut arrêter ces redoutables résistants. Ce sera chose faite le 10 février 1943. 

Au terme d’un procès inique, les Scholl et leur ami Cristoff Probst seront guillotinés le 24 février. D’autres membres de la Rose blanche les suivront dans la mort. Mais, animés d’une foi profonde dans le relèvement de leur patrie, portés par les sermons de l’archevêque de Münster, Mgr Von Galen, au point que, protestants, les Scholl demanderont en vain avant de mourir à se convertir au catholicisme, les étudiants munichois suppliciés auront, à l’instar de Stauffenberg et ses camarades, sauvé l’Allemagne d’un opprobre définitif et racheté son honneur.

Le drame de la Rose blanche ressemble à son époque, tragique, terrible, sinistre et terrifiant mais dans ce décor d’apocalypse, la petite lumière de l’espérance chrétienne brille jusqu’au bout. Voilà ce que Vivier et ses dessinateurs ont su rendre dans un scénario dense, illustré de dessins sépia et vert de gris réalistes.

On gardera néanmoins cet album pour les grands adolescents tant l’atmosphère en est plombée.

Anne Bernet

 

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