Méditant hier la première lecture, tirée du Livre de Jonas qui a commencé à fuir Dieu quand Celui-ci l’appela, le Pape François a souligné que :
« On peut fuir Dieu, même en étant chrétien, catholique, en étant prêtre ou évêque, nous tous nous pouvons fuir Dieu ! C’est une tentation quotidienne ! »
Mais, a poursuivi le pape, « il existe d’autres manières de fuir, plus éduquées, un peu plus sophistiquées ». Le Saint-Père est revenu alors sur l’Évangile du jour (Évangile selon Saint Luc 10, 25-37) dans lequel un prêtre, puis un lévite, ne prennent pas le temps de s’arrêter, contrairement au bon samaritain, pour prendre soin d’un homme laissé à moitié mort par des bandits au bord d’une route.
Pourquoi le prêtre ne s’est pas arrêté ?
« Le prêtre ne voulait pas arriver en retard à la messe (…) Il n’a pas entendu la voix de Dieu », a répondu le pape. Le lévite, lui a eu le jour suivant « une journée tranquille comme il l’avait envisagée ». A la différence du prêtre et du lévite, le Samaritain, qui est « en situation irrégulière eu de la compassion : « il avait le cœur ouvert, il était humain » affirme le pape pour qui quelqu’un qui a le « cœur fermé », « ne peut entendre la voix de Dieu ».
« Je me demande et vous demande : laissons-nous Dieu écrire notre vie, ou voulons nous l’écrire ? Sommes-nous dociles à la Parole de Dieu ? », s’interroge le pape. Le Pape François invite ainsi chaque croyant à se montrer disponibles, prêts à se laisser guider par Dieu.