Cet été : La tunique d'Argenteuil témoin de la Passion
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Cet été : La tunique d'Argenteuil témoin de la Passion
Nommé curé de la basilique d’Argenteuil en 2015, l’abbé Guy-Emmanuel Cariot a pris en main le travail de mise à l’honneur de la sainte Tunique, afin d’aider et favoriser la dévotion des fidèles. Si vénérer des reliques de saints donne envie et courage pour les imiter, venir prier devant la sainte Tunique, très probablement portée par le Messie, doit favoriser l’unité des chrétiens entre eux et leur union au Christ. Entretien.
| Depuis quand êtes-vous recteur de la basilique d’Argenteuil ? Connaissiez-vous bien la relique ?
| Abbé Guy-Emmanuel Cariot : À vrai dire, je connaissais très peu la relique qui n’était alors pas beaucoup vénérée. J’ai été nommé en 2015 par l’évêque de Pontoise qui m’a demandé de relever le sanctuaire, relancer les pèlerinages et plus particulièrement organiser l’ostension qui était prévue pour 2016. L’enjeu se situait là : renouveler la ferveur populaire, afin de se plonger dans la Passion du Christ. Quand je suis arrivé, la chapelle de la sainte Tunique était à peine éclairée et fermée par un cadenas. Or, c’est le seul lieu tangible du pèlerinage ! Nous pouvons aujourd’hui y pénétrer et passer sous « l’autel privilégié », debout, pour se rapprocher au plus près de la sainte relique : nous y avons fait peindre des fresques représentant la Vierge Marie, saint Jean et les soldats se partageant la Tunique.
| Avez-vous d’autres activités de paroisse spécifiques autour de la relique?
Tous les vendredis, à 19 heures, est dite une messe spécifique aux intentions des pèlerins, à l’autel de la sainte Tunique. Et cinq fois dans l’année, nous organisons les veillées Eleison qui sont des veillées de prières pour la guérison des malades et la libération des âmes tourmentées, car je suis aussi exorciste, et ces pauvres gens qui souffrent des attaques du démon me tiennent à cœur. C’est à ce moment que nous utilisons le petit reliquaire réalisé par Louis-Guillaume Piéchaud.
Pour lire l’entretien avec l’orfèvre Louis-Guillaume Piéchaud ou en…