Un chapelet de réparation à Paris

Publié le 02 Nov 2024
réparation chapelet
Le 7 octobre dernier, des centaines de Parisiens se sont réunis sur le lieu où fut parodiée la Cène au cours de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques. Ils y ont récité un chapelet en réparation pour le blasphème, dénoncé par de nombreux fidèles et prêtres catholiques du monde entier.

 

En la fête du Rosaire, le 7 octobre 2024, plus de 200 jeunes catholiques se sont réunis sur la passerelle Debilly à Paris pour la récitation d’un chapelet de réparation. Le pont, qui permet aux piétons de rejoindre les XVIe et VIIe arrondissements, fut en effet le lieu choisi par le comité d’organisation des JO de Paris 2024 pour y parodier la Sainte Cène pendant la cérémonie d’ouverture, le 26 juillet dernier.

Si le comité a affirmé avoir voulu reprendre l’image du Festin des dieux sur le mont Olympe, sans pensée aucune pour la Cène de Léonard De Vinci, il reste que certains acteurs de cette mise en scène y ont vu un « Nouveau Testament gay », où la religion accueillait « enfin » des individus de tous types et tous genres.

Passerelle Debilly Paris 1 réparation

Passerelle Debilly © Chabe01, CC BY-SA 4.0

Combattre les ennemis de l’Église

Le 7 octobre, alors que l’Église commémorait la victoire, en 1571, de la bataille de Lépante, rendue possible grâce à l’intercession de la Sainte Vierge, et devenue depuis lors la Fête de Notre-Dame du Rosaire, ces jeunes ont voulu prier la mère de Celui qui fut blasphémé, et « combattre les ennemis de l’Église ».

Un chapelet de réparation avait déjà été proposé dans toute la France et le monde, le 2 août à 16 heures, dans ou devant une église, devant un calvaire, sur une place publique.

Le chapelet du 7 octobre n’a pas tant fait parler de lui sur le moment, mais a été repris par certains journaux nationaux ou parisiens après un message rédigé sur X par Ian Brossat, sénateur communiste de Paris. Celui-ci s’adressait directement à Bruno Retailleau, nommé ministre de l’Intérieur deux semaines auparavant, pour lui demander d’intervenir, rappelant que les « prières de rues » sont interdites et que le « blasphème », dénoncé par ces jeunes, n’existe pas dans la loi française. En réalité, aucune loi n’interdit pour l’instant les prières de…

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Mayalen de Vergnette

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