Victimes des vaccins Covid-19 : ce que révèlent les chiffres

Publié le 28 Avr 2025
Entretien avec Pierre Chaillot, auteur du livre, qui est statisticien. Il avait déjà publié en 2023, Covid 19, ce que révèlent les chiffres officiels, le seul ouvrage de recherche statistique sur la crise du Covid-19.

 

| Pourquoi avez-vous étudié les chiffres officiels du Covid‑19 ?

 

En quelques mots, j’ai 39 ans, je suis marié et père de 3 enfants de 9, 12 et 14 ans. Je suis statisticien de formation et de profession depuis plus de 15 ans. Depuis le début des années 2010 j’écris sur mon temps libre des articles de vulgarisation économique. L’enjeu est de faire comprendre au public que la totalité des discours économiques proférés à la télévision par des politiques, des journalistes ou des “experts” ont pour seul but de faire accepter les décisions néfastes prises au motif qu’elles seraient “dictées par la science”. À partir du début de l’année 2020, un seul sujet s’est mis à accaparer la totalité du temps d’information audiovisuel ou radiophonique : le nouveau virus tueur chinois. Bien malgré moi, j’ai lâché mes explications économiques (alors que la crise des gilets jaunes, la crise de la dette ou des retraites étaient loin d’être résolues) pour m’intéresser à ce “non-sujet” qui me semblait être un moyen commode de faire taire de légitimes contestations. Au fur et à mesure de mes investigations, j’ai découvert une escroquerie d’une ampleur et d’une grossièreté équivalentes à ce que l’on trouve en économie. Il s’agit des mêmes ficelles, des mêmes modèles mathématiques et des mêmes éléments de langages abscons proférés par des officiels permettant de faire avaler des couleuvres. Je n’ai pas été complètement dépaysé.

 

| L’Insee note une surmortalité en 2020 qu’il attribue à la pandémie de Covid-19. Vous qui appartenez pourtant à cet institut, la méthodologie que vous avez utilisée ne vous mène pas à cette même conclusion. Comment l’expliquer ?

 

Commençons par citer Alfred Sauvy : « Les chiffres sont des êtres fragiles qui, à force d’être torturés, finissent par avouer tout ce qu’on veut leur faire dire. ». Dans mon livre “Covid-19 : ce que révèlent les chiffres officiels”, j’utilise les mêmes chiffres que l’Insee pour arriver à des conclusions différentes. Je passe un chapitre entier à expliquer pourquoi. Il est impossible de conclure à une hécatombe dans l’année 2020 en utilisant les méthodes de comparaison habituelles. L’Insee a donc fait des choix pour mettre en avant cette surmortalité. L’institut ne dispose d’aucune enquête, ni aucune source concernant les causes de mortalité des Français. Il lui est impossible d’affirmer seul que “le Covid-19 a tué des Français”. Dans ses différentes études démographiques, l’Insee a utilisé comme source les statistiques de Santé Publique France ou du ministère de la Santé, sans jamais questionner leur pertinence et leur robustesse. La logique a donc été la suivante : les autorités affirment qu’une pandémie mortelle liée à un infâme virus a ravagé le pays, nous l’admettons et allons analyser toutes les statistiques sous ce prisme. N’ayant pas été soumis à cette contrainte intellectuelle, j’ai analysé froidement les chiffres pour découvrir qu’il n’y a aucune hécatombe et que les statistiques de Santé Publique France et du ministère de la Santé n’ont qu’une seule destination possible : la poubelle.

 

| Vous faites la comparaison entre la mortalité depuis trois ans en France et les annonces gouvernementales poussant à la vaccination. Selon les chiffres que vous avez croisés, y‑a‑t‑il eu une saturation hospitalière et une surmortalité comme cela a été martelé par les autorités ?

 

Comme l’ont révélés les rapports de l’Agence Technique pour l’Information Hospitalière (ATIH), il n’y a jamais eu de saturation hospitalière en France : ni en hospitalisation conventionnelle, ni dans les services de réanimation. Cet épouvantail ne repose sur aucune justification démontrable par les statistiques de fréquentation hospitalière. Par ailleurs, les fabricants de vaccins n’ont jamais promis que leur produit protège contre les hospitalisations ! Nous vivons une période fabuleuse où les politiques ont le droit d’inventer des propriétés aux vaccins pour pousser à la vaccination en toute impunité. Il ne manque plus qu’ils promettent que ces derniers protègent contre les virus informatiques, réparent les voitures, guérissent l’impuissance et font revenir l’être aimé.

 

| Selon les bases de données que vous décryptez, la grippe et les autres maladies respiratoires auraient complètement disparu pendant l’hiver 2020‑2021. Comment cela est‑il possible ? Le Covid‑19 a‑t‑il eu le « superpouvoir » de les faire disparaître ?

 

C’est une des preuves les plus évidentes de l’escroquerie Covid-19. Quand on parle de “malade du Covid-19”, on parle d’un enregistrement. Il y en a de différentes sortes, prenons l’exemple des enregistrements hospitaliers (les autres sont similaires). Lorsqu’une personne se rend à l’hôpital, la priorité est de l’enregistrer. En effet, depuis l’avènement de la tarification à l’acte, les hôpitaux sont remboursés par la Sécurité Sociale en fonction des actes qu’ils font. Le patient est enregistré dans un “groupe homogène de malades” (GHM) qui est un code correspondant à un tarif. C’est l’OMS qui décide des codes utilisables par les hôpitaux. Dès le 31 janvier 2020 (donc très tôt dans l’histoire covid-19), l’OMS a introduit un nouveau code : le code d’urgence Covid-19. Celui-ci a été adossé à un tarif plus intéressant que toutes les autres maladies respiratoires. On a alors vu disparaître des hôpitaux les malades de grippes, pneumonies, pleurésies, asthmes, bronchopneumopathies chroniques etc. Au bilan, il n’y a pas plus de malades en 2020 que les autres années. Ce sont les mêmes malades que d’habitude qui ont été catalogués “Covid-19”. C’est un transfert de codage. Le “Covid-19” n’est pas une notion scientifique ni médicale, c’est de l’administratif.

 

| Vous dites que nous n’avons aucune idée du nombre réel de vaccinés en France, alors que le gouvernement nous parle d’une couverture vaccinale de 95% de la population. Avons‑nous une idée précise du pourcentage de personnes vaccinées et non‑vaccinées hospitalisées aux urgences pour cause de Covid, par rapport à la population globale de personnes vaccinées et non vaccinées ?

 

Le ministère de la santé donne le nombre d’hospitalisations “Covid-19” en fonction du statut vaccinal. Ce sont ces statistiques qui ont fait dire au ministère de la santé que la vaccination est efficace or, elles ne prouvent rien du tout. Par exemple, le ministère a annoncé 50% de vaccinés et 50% de non-vaccinés dans les hospitalisations Covid-19. En précisant que la part de personnes vaccinées était de 90% dans la population. Ainsi, avec un vaccin inutile, on aurait dû avoir 90% de vaccinés dans les hospitalisations. Puisque ce n’était que 50%, cela prouvait une efficacité vaccinale. Or, il y a deux problèmes majeurs. Le premier est la part de personnes réellement vaccinées. En 2022, le ministère de la Santé a avoué en catimini que la part de non-vaccinés est en fait bien plus grande que ce qui a été martelé1. Les statisticiens du ministère de la Santé se sont arrangés tout au long de la crise pour choisir les chiffres visant à maximiser ce pourcentage afin de promouvoir la vaccination. Cela faisait passer les non-vaccinés pour des marginaux. Par ailleurs, comme nous venons de le voir, la notion de “covid-19” n’est qu’administrative. Dès lors, rien de plus facile que de cataloguer un malade non-vacciné comme “covid-19” et de mettre un malade vacciné dans “grippe”. Voilà comment on entretient l’illusion d’un vaccin qui marche. Rappelons d’ailleurs que les non-vaccinés étaient en permanence soumis à des “tests PCR” permettant de les déclarer “malade du Covid-19” même lorsqu’ils étaient en parfaite santé, alors que les vaccinés en étaient dispensés. La testologie massive et à géométrie variable est le socle de l’arnaque covidienne.

 

| Dans votre livre, vous dites qu’il y a des concordances alarmantes entre les hausses de mortalité et les campagnes vaccinales, et ce quels que soient les pays. A‑t‑on des éléments chiffrés au sujet de la mortalité post‑vaccinale et est‑ce que toutes les tranches d’âge sont touchées ?

 

Malheureusement oui, toutes les tranches d’âges sont touchées. Selon les méthodes utilisées on les met plus ou moins facilement en évidence. Avec Patrick Meyer, chercheur Belge en biostatistique, nous avons pu faire relire nos travaux par nos pairs et nous faire publier dans le cadre d’un colloque international de biostatistiques et bioinformatique. Patrick utilise des méthodes de machine learning qui mettent en évidence une surmortalité significative lors des campagnes de vaccination des jeunes européens. De mon côté, en utilisant des modèles de surmortalité classiques, je montre que les hausses de mortalité concernent toutes les tranches d’âge. En utilisant les données de pharmacovigilance, on trouve également des résultats concordants. En Europe, la vaccination Covid-19 a tué plus de 300 000 personnes en 3 ans. En France par exemple, pour la tranche d’âge des 18-39 ans, nous avons connu 1300 décès en trop depuis mi-2021. Une surmortalité qui démarre pile après la campagne de vaccination de cette tranche d’âge.

 

| Vous dites dans votre livre qu’il y a une corruption systémique venant des Big Tech et des Big Pharma dans le système de soin français, en quoi y‑a‑t‑il une « bureaucratie sanitaire au centre de la fraude » ?

 

La bureaucratie sanitaire est celle que j’ai expliquée sur la codification Covid-19. Il s’agit de comprendre que tout le système médical fonctionne de la même manière et que c’est une escroquerie au service des Big pharma. Normalement, l’acte médical est la rencontre entre un praticien et un malade. Le malade est unique, c’est un individu avec un corps unique, une histoire unique et des symptômes qui lui sont propres. Le praticien doit prendre toutes ces informations en compte pour décider, en son âme et conscience, ce qui est le mieux pour le malade. L’objectif étant de l’aider à recouvrer la santé. Le praticien mobilise ses connaissances, sa pratique et sa sensibilité pour accompagner ce cas unique. Ainsi, la médecine est empirique. Ce n’est pas une science, mais un art. En tant qu’acte artisanal, il n’est pas possible de l’industrialiser afin d’accaparer des profits. C’est là qu’est entrée la codification. L’enjeu est de faire disparaître le malade de l’équation. Dorénavant, le praticien rencontre une maladie et doit tuer la maladie. Une maladie est un code. Elle est adossée à un protocole et une molécule brevetée. Le rôle du praticien se limite à donner le nom de la maladie et le reste est déjà industrialisé et monétisé : voilà où se situe l’arnaque. La maladie n’existe pas scientifiquement. Ce n’est qu’une interprétation commode permettant (à l’origine) aux praticiens de discuter de ce qu’ils ont vu en tentant de regrouper des symptômes qui se ressemblent sous les mêmes mots valises. Dans la réalité, énormément de tableaux cliniques de maladies se recoupent les unes les autres. Le nom de la maladie dépend avant tout de la sensibilité de celui qui la donne et n’apporte pas forcément de réponse thérapeutique, car cette dernière dépend entièrement du patient. Désormais, le nom de la maladie est le point d’entrée du système. C’est pour cette raison que se développent les fameux “tests” qui, j’insiste, sont une escroquerie scientifique et médicale. Pour le Covid-19, nous avons toutes les armes statistiques à disposition pour lever la supercherie. Mais ce serait une erreur de se limiter à cette esbroufe. Derrière elle, c’est toute la médecine moderne qu’il faudrait mettre par terre.

 

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Solène Grange

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