Voyage pontifical en Mongolie

Publié le 25 Juin 2023
mongolie

La salle de presse du Saint-Siège a confirmé le samedi 3 juin la visite officielle du Pape en Mongolie. Ce voyage apostolique à venir se déroulera du 31 août au 4 septembre prochains. Pour la première fois, le souverain pontife se rendra dans un pays asiatique à majorité bouddhiste. Le programme du voyage sera dévoilé ultérieurement. Ce pays avait déjà attiré l’attention du pape François car, en août 2022, le missionnaire italien Giorgio Marengo, préfet apostolique d’Oulan-Bator (capitale du pays), a été créé cardinal par le Saint-Père. À 48 ans, il reste le plus jeune membre du Sacré Collège. Cette visite pontificale est perçue comme un encouragement pour la jeune communauté. Les catholiques sont au nombre de 1 500 sur 3,5 millions d’habitants et chaque membre sera donc peut-être en mesure de rencontrer le Saint-Père en personne, rapporte le cardinal Marengo sur Vatican News. La présence catholique en Mongolie L’Église de Mongolie a fêté en 2022 ses trente ans de mission. L’évangélisation du pays est récente, même si des traces de la présence chrétienne remontent au VIIe siècle. À partir de 1921, la Congrégation du Cœur-Immaculé de Marie a envoyé des missionnaires s’installer dans le pays. Mais avec l’avènement du communisme et la proclamation de l’URSS, les prédicateurs ont dû quitter le territoire deux ans plus tard. La renaissance de l’Église date du mois d’août 1992, un an après la fin du communisme. À ce moment, le gouvernement mongol a établi des relations diplomatiques avec le Saint-Siège, attendant une aide sociale de la part de l’Église. La mission d’Oulan-Bator (capitale mongole) est alors créée et confiée de nouveau aux Missionnaires du Cœur-Immaculé de Marie (CICM). En 1992, avec la présence de trois missionnaires, l’Église tente de reconstruire la présence catholique sur le territoire. Le 30 avril 2002, elle est érigée en préfecture apostolique. En 2003, la cathédrale de Saints-Pierre-et-Paul (Oulan-Bator) est consacrée. La plupart des missionnaires sont étrangers. Ils sont désormais au nombre de 75, représentants de dix congrégations religieuses et venus de 27 pays. Au total 29 prêtres sont présents sur place, dont deux Mongols mais les visas délivrés pour l’activité religieuse sont coûteux. Les missionnaires qui ne sont pas prêtres optent pour des visas humanitaires et contribuent à faire grandir l’œuvre sociale de l’Église dans ce pays.   Une aide sociale La société mongole est multiconfessionnelle. La majorité des habitants appartient à la religion bouddhiste. Une forte tradition…

Pour continuer à lire cet article
et de nombreux autres

Abonnez-vous dès à présent

Domitille de Brü

Ce contenu pourrait vous intéresser

EgliseLiturgie

La Pause liturgique : Gloria 6, Rex Génitor, (Mémoires des Saints)

Ce Glória est daté du Xe siècle, et il est utilisé, comme le précédent, pour les fêtes des Saints. Les sources manuscrites de ce Glória, assez peu nombreuses, sont toutes françaises, ce qui semble indiquer son lieu d’origine et de composition. Il emprunte sa mélodie au 8e mode, mais il est tout différent du précédent : tandis que le Glória 5 s’envole à chaque verset vers les hauteurs de la quinte du mode authente, celui-ci se cantonne pour l’essentiel à l’intérieur d’une tierce très modeste, Sol-Si. Bien sûr, il se déploie à l’aigu de temps en temps, mais il est beaucoup plus horizontal que son voisin.

+

gloria grégorien
Eglise

La réparation comme démarche spirituelle

Commentaire du Pape | À l'occasion du 350e anniversaire des apparitions du Sacré Cœur de Paray-le-Monial, le Pape a prononcé quelques mots lors du colloque « Réparer l’irréparable », organisé le 4 mai dernier au Vatican. 

+

réparation France sacré cœur roi
A la uneEgliseMagistèreThéologie

Jean Madiran : lecteur critique de Gustave Thibon

Dossier « Jean Madiran et Gustave Thibon, un compagnonnage intellectuel ? » | Considéré par les lecteurs d’Itinéraires comme un collaborateur régulier de la revue, Gustave Thibon n’y donna en réalité qu’épisodiquement des articles, marquant toujours une certaine réserve par rapport au contenu. Directeur de la revue, Jean Madiran le sollicita à de nombreuses reprises mais s’éloigna de plus en plus du philosophe. Retour sur la rencontre de deux grandes figures qui évoluèrent différemment.

+

gustave thibon jean madiran