Le directeur de « l‘Osservatorio Internazionale Cardinale Van Thuân sulla Dottrina Sociale della Chiesa », Stefano Fontana, a publié (traduction rapide par nos soins) une analyse de la demande faite par le Président Macron d’inscrire le droit à l’avortement dans la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne.
Le président Français Macron (…) a appelé à ce que le droit à l’avortement soit inclus dans la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne. Il a exigé, en d’autres termes, que le mal devienne juste. Il a appelé à un monde à l’envers. C’est le résultat de la conception moderne des droits. L’État, précisément parce qu’il est un défenseur des droits, finit par s’opposer au droit et à la justice, c’est-à-dire qu’il finit par promouvoir le mal et l’injustice. Le résultat est une injustice institutionnalisée.
Nous l’avons déjà vu – pour donner un autre exemple – pour la théorie du genre et l’homosexualité. Reconnaître le droit au « mariage » homosexuel implique que l’État assume sa défense et sa protection comme son devoir. À ce moment-là, il devient logique que l’État devienne également actif dans la promotion de ce nouveau droit : que dans ses écoles, il enseigne l’homosexualité en la plaçant sur un pied d’égalité avec d’autres visions de la sexualité humaine, que dans les émissions télévisées de la télévision d’État, il produise des fictions marquées par l’homosexualité, qu’il punisse en les accusant de discours de haine. des journalistes ou des citoyens qui se permettent de dire que l’hétérosexualité est bonne et que l’homosexualité n’est pas bonne, au point de mettre ce nouveau droit dans leur Charte constitutionnelle.
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Les erreurs ont leur propre logique et les revendications contre nature, lorsqu’elles ne sont plus reconnues comme telles et deviennent même des droits, sont défendues mais aussi promues par l’État (…).
Le problème n’est donc pas d’être surpris par la demande de Macron, mais d’aller à la racine d’où elle vient logiquement. On dit, dans une séquence de plus en plus radicale : quel mal y a-t-il à parler de genre au lieu de sexe ? Quel mal y a-t-il à respecter la personne dans ses différentes orientations sexuelles? Quel mal y a-t-il à réglementer les couples hétérosexuels de fait par la loi? Quel mal y a-t-il à discipliner les couples homosexuels par la loi sans les assimiler au mariage ?
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J’ai donné l’exemple du « mariage homosexuel » ainsi que de l’avortement pour mettre en évidence cette logique interne de l’erreur. Dont la constitutionnalisation dans un monde inversé – c’est la révolution en cours – est parfaitement cohérente avec les prémisses.