… et pourtant ils étaient dans les rues de Paris. Forme parmi tant d’autre de l’engagement en faveur de la vie, la marche de prière pour la vie organisée par Renaissance Catholique depuis maintenant 20 ans a eu lieu ce 16 octobre. Avec le recueillement habituel qui fait la spécificité de cette manifestation, les participants ont rendu publique l’importance de ce combat et rappelé combien cette marche n’était qu’un moment de l’engagement politique que nous devons avoir comme catholiques pour que ne se développe pas plus la culture de mort. Plusieurs représentants de congrégations religieuses étaient présents, parmi lesquels le père Louis-Marie de Blignières, prieur de la Fraternité Saint-Vincent-Ferrier, l’abbé Pages du diocèse de Paris, le chanoine Trauchessec de l’Institut du Christ-Roi-Souverain-Prêtre, l’abbé Le Coq de la Fraternité Saint-Pierre et le père Jean-Noël de la Fraternité de la Transfiguration.
La dimension « politique » de la défense de la loi naturelle
L’avalanche de lois « sociétales » en France depuis plus d’un demi-siècle, toutes étant des atteintes directes à la loi naturelle, a provoqué dans une partie du monde catholique une délégitimation diffuse ou expresse des institutions politiques les ayant édictées, cela au sein du déferlement individualiste de l’après-68 et de cette sorte d’explosion en plein vol de l’Église en état de Concile. Le « mariage » homosexuel et la constitutionnalisation de l’avortement ont porté chez ces mêmes catholiques le climat à l’incandescence. D’où la question : que faire ?