Fatima : Lucie, la messagère du Cœur immaculé de Marie

Publié le 03 Août 2023
Lucie, la messagère du Cœur immaculé de Marie

Aînée des petits pastoureaux, bientôt privée, à 13 ans, de l’appui de Jacinthe, de François et de son père tous trois désormais au Ciel, Lucie va pendant toute sa vie, qui ne sera pas exempte de souffrances, s’employer à « faire connaître et aimer » Notre Dame. Et ce principalement à travers la dévotion des cinq premiers samedis puis en livrant l’intégralité du secret de Fatima en temps voulu, à l’ombre du carmel de Coïmbra.   Le 13 juin 1917, lors de la deuxième apparition de Notre Dame, Lucie lui demanda : « Je voudrais vous demander de nous emmener au Ciel. » Notre Dame lui répondit : « Oui, Jacinthe et François, je les emmènerai bientôt. Mais toi, tu resteras ici pendant un certain temps. Jésus veut se servir de toi pour me faire connaître et aimer. Il veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur immaculé. À qui embrassera cette dévotion, je promets le salut. Ces âmes seront chéries de Dieu comme des fleurs placées par moi pour orner son trône. »  

Une mission à remplir

Ainsi, fut fixée, alors qu’elle avait à peine 10 ans, la mission de Lucie sur cette terre, mission dont elle s’acquittera malgré de nombreux obstacles. Septième et dernier enfant d’Antonio et Maria Rosa dos Santos, Lucie de Jésus naquit le Jeudi saint 28 mars 1907 au hameau d’Aljustrel qui dépendait de la paroisse de Fatima. Elle fut baptisée deux jours plus tard alors que les cloches allaient annoncer la bienheureuse Résurrection de Notre-Seigneur. Lucie grandit dans un milieu rude. Sa mère lui apprit le catéchisme et l’éleva sévèrement, ne supportant pas la moindre faute, ni le moindre caprice. Lucie n’avait pas les traits délicats. Visage brun, nez un peu épaté, figure ronde, lèvres épaisses, elle donnait parfois l’impression d’avoir un caractère obstiné et difficile. Au printemps 1913, à l’âge de 6 ans, elle fit sa première communion, grâce au Père Cruz et contre l’avis du curé de Fatima qui voulait attendre qu’elle ait 7 ans. Lorsqu’elle eut 8 ans, Lucie commença à garder le troupeau familial. Elle le fit souvent accompagnée de trois amies, Teresa et Maria-Rosa Matias et Maria Justina avec qui elle eut cette année-là trois visions d’un Ange. L’année suivante, elle eut pour l’accompagner deux de ses cousins, Jacinthe et François Marto, qui s’étaient pris d’affection pour elle. Par trois fois cette année-là, l’Ange leur apparut et les prépara à recevoir le…

Pour continuer à lire cet article
et de nombreux autres

Abonnez-vous dès à présent

Yves de Lassus, Président de CAP Fatima 2017.

Ce contenu pourrait vous intéresser

À la uneÉglise

Infaillibilité et synodalité

Dans sa catéchèse du 27 septembre, le pape Léon XIV a tenu ces propos : « Les petits ont de l’intuition. Ils ont un sensus fidei, qui est comme un “sixième sens” des personnes simples pour les choses de Dieu. Dieu est simple et se révèle aux simples. Voilà pourquoi il y a une infaillibilité de la foi du Peuple de Dieu, dont l’infaillibilité du Pape est l’expression [c’est nous qui soulignons] et le service. » Quelle portée donner à ces paroles ? Cet article paraît simultanément dans L’Homme Nouveau et sur le site Res Novæ.

+

infaillibilité
ÉgliseLiturgie

La pause liturgique : Alléluia Venite ad me (Toussaint)

L'Alléluia de la messe de la Toussaint nous présente une mélodie à la fois solide et élancée qui se structure autour de quelques notes fondamentales : le Sol et le Do, respectivement tonique et dominante du 8ᵉ mode, souvent mises en relation par l'intervalle de quarte. De l'introït à la communion, chaque pièce est admirable, et l'ensemble fournit un enseignement de grande valeur sur le thème de la sainteté.

+

communion kyrie introït séquence pâques ascension glória alléluia