Les femmes agressées ? Ce n’est pas sa priorité…

Publié le 30 Mai 2017
Les femmes agressées ? Ce n'est pas sa priorité… L'Homme Nouveau

Des femmes se font agresser dans Paris, des quartiers entiers sont devenus des no-go zones, où trafiquants font commerce de tout : drogue, femmes, armes. Le nombre de plaintes explose, la peur de l’agression décide des horaires de bon nombre de Parisiens ; c’est un scandale absolu, la rue est occupée. Le Président Macron a eu, depuis son investiture, l’occasion à plusieurs reprises de donner ses priorités. Comme vous, nous avons entendu : très vite il veut relancer l’Europe en panne. Nous avons constaté son absolue détermination à aboutir… sur la loi travail ! Ça urge ! Le manque à gagner est colossal pour les grandes entreprises. Ce code du travail est décidément trop favorable aux employés et nuit beaucoup aux actionnaires. Il faut régler ça vite. La protection sociale française ruine les possibilités de fusions-acquisitions des grands groupes moyen-orientaux ou asiatiques. Nous ne sommes pas compétitifs. Vite encore, moraliser la vie politique, interdire à Monsieur le député de travailler avec sa femme et de prendre sa fille en stage, rien de plus urgent !

Pour le reste le quotidien des Français ça peut attendre. Comprenez-le avant de le condamner !

Cette expérience de la peur du RER le soir, des stations de certaines lignes de métro, des cambriolages à répétition, des vols à la tire, des incivilités permanentes, des flics qui soupirent ou ricanent quand on veut porter plainte après trois heures d’attente au commissariat, il ne sait même pas de quoi on parle.

Ce n’est pas de la mauvaise volonté, c’est de l’ignorance : il n’a jamais vécu, vu, ressenti ça. Ce n’est quand même pas de sa faute s’il est passé des bons quartiers aux bonnes écoles, et des bonnes écoles aux bons jobs. Ben oui, mais c’était avant qu’il fallait se rendre compte qu’un programme politique ce n’est pas juste un programme économique.

Selon une tradition populaire de Rome, Pasquin était un tailleur de la cour pontificale au XVe siècle qui avait son franc-parler. Sous son nom, de courts libelles satiriques et des épigrammes (pasquinades) fustigeant les travers de la société étaient placardés sur le socle d’une statue antique mutilée censée le représenter avec son compère Marforio à un angle de la Place Navona et contre le Palais Braschi.

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