Attila…

Publié le 18 Déc 2012
Attila… L'Homme Nouveau

Il serait temps d’utiliser quelques subsides du ministère de la Culture pour restaurer d’urgence les champs catalauniques car il va bien falloir un jour nous atteler à l’ouvrage et renvoyer dans le désert aride de leur conscience atrophiée par une consommation abusive de psychotropes et d’égocentrisme, les hordes de Huns verts et leur Attila en jupon, dont même le patronyme est une faute de syntaxe : Duflot. La donzelle, sans doute émoustillée par son titre tout neuf de ministresse (soyons moderne et versons dans le néologisme féministe), n’en peut mais, et se répand en âneries, sans doute pour se rapprocher de la cause animale.

Le dernier avatar de la bredine écologue est de nous servir une resucée de la nationalisation des biens de l’Église au nom de la charité républicaine. C’est un peu Madoff donnant des leçons de charité à saint Vincent de Paul ! Évidemment, après avoir effacé des consciences toutes traces de nos saints, ils réinventent le fil à couper le beurre et l’eau tiède. Les restos du cœur sont une bonne chose mais enfin au XVIIe siècle, l’abbé de Paul et ses Filles de la charité, avec plus de trois cents ans d’avance sur monsieur Colucci, avait déjà inventé le concept. À la différence que les « people »de l’époque, n’en profitaient pas pour se pousser du col et redonner du lustre à leurs ventes de disques, mais au contraire dans un humble anonymat, participaient financièrement et physiquement, comme Louise de Marillac, aux distributions de vivres et de vêtements aux plus démunis.

Il faut quand même que les lecteurs sachent que si un petit nombre d’artistes participent par réelle charité, et donnent de leur temps et de leur argent, la plupart de ces donneurs de leçons, compagnons de route de toutes les billevesées et calembredaines utopiques et néfastes de l’internationale des « yaka-fokon » à la rose, caparaçonnés d’une générosité de façade, ne font que suivre un plan de marketing qui case une charité en toc, entre deux entretiens et un plateau de télé, et que certains artistes, parce qu’ils sont catalogués de droite, n’ont pas accès, même si il y a de leur part un véritable altruisme, à ce qui est devenu un festival des ego.

Pour en revenir à notre bergère d’opérette, la gourgandine et tous ses semblables du cercle de la jugeote disparue, n’ont en fait qu’un seul but : l’éradication de la culture chrétienne. Et pour cela tous les moyens sont bons même les plus grotesques, ce qui n’est pas sans rappeler les dessins animés de feu Tex Avery, avec le coyote s’évertuant, mais avec une bêtise confondante, d’attraper le volatile surnommé « mip-mip ». Mais le chrétien n’est pas une proie facile, et ces chasseurs du dimanche, plus proche de Tartarin de Tarascon que de Buffalo Bill, le décimateur de bisons, ne pratiquent le tir à tuer qu’affalés dans les moelleux sofas des « talk-shows » télévisuels, prudemment protégés dans les aquariums vitrés des studios de radio ou dans l’atmosphère feutrée des salles de rédaction. Il suffit bien souvent de leur administrer, comme à des garnements mal élevés, une bonne fessée ou une paire de claques médiatiques, pour les faire revenir, non pas à la raison, car à l’impossible nul n’est tenu, mais à une posture un peu moins bravache.

En marche pour la vie

Il est pourtant malheureusement vrai que les dernières décennies ont vu le peuple chrétien tendre une joue par trop accueillante aux coups de boutoir des boutefeux du prolétarisme triomphant, avec une bénédiction que l’on pourrait a minima qualifier d’imprudente, pour rester courtois, de la hiérarchie de l’Église, bien plus préoccupée de complaire à leurs ennemis que de protéger leurs brebis. Heureusement, deux papes avec finesse et diplomatie ont su remettre vaille que vaille les égarés sur le droit chemin de la vérité et du Ciel, et même si pour certains la démarche est encore hésitante, (les effets secondaires de quarante ans d’anesthésie générale de la conscience), il semblerait, au vu des communiqués épiscopaux sur la dénaturation du mariage, qu’ils aillent tous maintenant dans la bonne direction.

Il est aussi vrai que nous aimerions des propos un peu plus fermes, quand il s’agit de rétablir la vérité, mise à mal chaque jour par les improbables qui ont posé leurs fondements dans les fauteuils ministériels et dont la chipie verte est un membre actif. À l’instar de leurs confrères américains dans l’épiscopat, qui ne se payent pas de mots et rappellent publiquement aux politiques que le soutien apporté aux perversions diverses, même si elles sont dans le vent, les condamne de facto à l’excommunication, nous aimerions voir nos éminences soutenir leurs brebis avec plus de conviction que des lettres d’intention qui essayent toujours de ménager la chèvre et le chou en oubliant, et c’est fâcheux, que les loups même s’ils se cachent parfois sous le masque improbable du végétarien, finissent toujours par croquer l’un avec l’autre.

En réponse aux diatribes chancies de l’égérie des sinoples, aux anathèmes des atrabilaires et autres succubes saphiques, il serait bon de voir le 13 janvier prochain, en tête du défilé parisien, l’épiscopat au grand complet, car la place du chef est d’être en tête et non pas de traîner les pieds. Cela redonnerait du courage à ceux qui, lassés de la douceâtre guimauve épiscopale, s’éloignaient d’une Église qui confondait humilité et misérabilisme et qui mettait le mot vérité au pluriel.

Alors ce 13 janvier, un triste mois dans l’histoire du royaume de France, nous allons rallumer la flamme, non pas celle du soldat inconnu, mais celle de la foi, qui parfois jusqu’au martyre a défendu la vérité. Alors on prépare le pique-nique, les thermos car le vent sera frisquet, et l’on vient défiler. Personne ne reste à regarder la télévision, car ce n’est pas le défilé du 14 juillet, il s’agit de savoir si vous voulez voir ces ratatinés de l’encéphale mettre en œuvre leur cauchemar idéologique ou si nous allons les renvoyer dans les institutions spécialisées où l’on s’occupe des délirants et autres fielleux en état de manque.

Que même ceux qui ne peuvent pas marcher viennent avec des pliants, ils distribueront des boissons chaudes aux marcheurs et les encourageront. Cette marche est comme une fête d’obligation, personne ne doit s’y soustraire !

Et madame Duflot qui veut encourager la marche à pied, z’elle devrait se réjouir.

Ce contenu pourrait vous intéresser

ChroniquesLectures

Carte blanche : Le cardinal Charles Journet

Carte blanche d’Yves Chiron | Le cardinal Journet a déjà eu plusieurs biographes, notamment Lucien Méroz en 1981 et Guy Boissard en 2000. Philippe Chenaux, historien suisse, professeur émérite à l’Université pontificale du Latran, publie ce qu’il appelle une « biographie intellectuelle et politique » du théologien mort en 1975.

+

cardinal charles journet
ChroniquesFin de vie

Euthanasie : tuer par altruisme ?

C’est logique ! de François-Marie Portes | L’Assemblée nationale a voté en faveur de l’euthanasie sous couvert d’une « aide à mourir » et d’une prétendue « dignité ». Derrière ces mots se cache une logique perverse : faire passer pour un acte altruiste ce qui est, en réalité, une atteinte à la vie humaine.

+

euthanasie mort digne
Chroniques

Nouveaux mots : l’érosion discrète du rapport au réel

C’est logique ! de François-Marie Portes | Sous couvert d’enrichir la langue, l’ajout de nouveaux mots comme « aplaventrisme » ou « asexuel » traduit moins une vitalité de la pensée qu’un appauvrissement du regard porté sur le réel. Loin de simplement décrire, ces néologismes dissimulent une redéfinition silencieuse des repères moraux et philosophiques fondamentaux.

+

AdobeStock 54411084
ChroniquesFrançoisLectures

Autobiographie du pape François : une attente déçue

L'Essentiel de Thibaud Collin | Publiée dans plus de cent pays, l’autobiographie du pontife se révèle assez décevante, malgré son titre, Espère, quand à sa vie même. On y retrouve cependant ses thèmes de prédilection, ses contradictions ainsi que ses jugements peu nuancés sur certains sujets, en particulier celui de la liturgie traditionnelle.

+

pape neuvaine autobiographie
ChroniquesAnnée du Christ-RoiDoctrine sociale

Abbé Barthe : Comment s’est évanoui l’enseignement sur la royauté sociale du Christ 

Enquête Quas Primas 2 | Dans le cadre de l'année du Christ-Roi, nous continuons notre enquête. L'enseignement sur la royauté sociale du Christ, qui consistait à armer les catholiques contre la laïcité, à rappeler que les gouvernants légitimes sont des représentants du Christ-Roi et qu'ils lui doivent un culte public, était trop antimoderne pour être pleinement reçu en son temps en France.

+

royauté sociale du christ