Présent (25 février 2021) relève la haine anti-catholique de Charlie Hebdo devant l’élévation du professeur Jerôme Lejeune au rang de vénérable.
Jusqu’à présent Charlie Hebdo était un hebdomadaire vulgaire, gauchiste, pédophile, scatologique et pornographique. C’est un choix. Ses dessins obscènes, répugnants le plus souvent, se sont retournés contre lui, on s’en souvient, et ont coûté la vie à plusieurs de ses collaborateurs, ainsi qu’à trois innocents (innocents de ces turpitudes : Frédéric Boisseau, qui s’occupait de la maintenance de l’immeuble, et les deux policiers Franck Brinsolaro et Ahmed Merabet ; pour nous, les principales victimes de Charlie Hebdo, celles auxquelles nous pensons immédiatement quand est évoqué le massacre du 7 janvier 2015, ce sont ces trois-là).
Mais voici que Charlie se découvre à la fois spécialiste de la génétique et de l’Eglise pour attaquer le professeur Lejeune, décédé il y aura 26 ans le 3 avril prochain. Ce faisant, il se transforme de plus en plus en un hebdomadaire rasoir et militant, rasoir parce que militant. Une sorte d’Humanité Dimanche de l’ultragauche. Cette semaine, sa tête de turc, c’est le célèbre généticien. Pourquoi ces crachats de Charlie Hebdo sur la tombe du professeur Lejeune ? Parce qu’il vient d’être déclaré vénérable. (…) Pourtant Charlie Hebdo s’estime compétent pour distinguer, au sein de l’Eglise, le bon grain (à savoir les rares rescapés du progressisme pur et dur, celui du temps où les écrits de Témoignage chrétien étaient accueillis comme parole d’Evangile) de l’ivraie (Jean-Paul II, les intégristes, Benoît XVI, France catholique, et donc le professeur Lejeune). (…) A la vérité, Charlie Hebdo se fiche comme d’une guigne de la trisomie 21, ou de l’évolution eugénique de nos sociétés occidentales. Ce qui l’intéresse, c’est de lâcher un peu de fiel contre un savant réputé « de droite » et « catho ».