Le quotidien Présent publie fréquemment la rubrique « Brèves du parvis » qui traite de l’actualité de l’Église. Le 24 janvier, ces brèves ont traité notamment des conséquences de la distribution de la communion dans la main en cette période de haine anti-chrétienne.
Alors qu’il distribuait la communion lors de la messe dominicale le 16 janvier, le père Simon de Violet, vicaire de la paroisse du Saint-Esprit (XIIe arrondissement), s’est retrouvé face à un homme qui a reçu l’hostie dans la main avant de la réduire en miettes et la jeter par terre. « C’est le sommet de ce qu’il y a de plus grave en termes liturgique et sacramentel. Le corps du Christ est le trésor de l’Eglise », rappelle le prêtre. Il voit dans les profanations qui se multiplient « des vagues d’attaques du diable » comme il y en a eu tout au long de l’histoire. « Les puissances du mal se déchaînent, c’est une façon d’éprouver l’Eglise pour qu’elle fasse confiance en Dieu et se souvenir que le diable a été vaincu par le Christ. Et cet homme qui a broyé l’hostie était sous l’influence du diable. » Une messe de réparation a eu lieu le 19 janvier.
• Or La Lettre d’Oremus du 17 janvier montre que ce n’est qu’exceptionnellement que les papes ont autorisé la communion dans la main et qu’ils ont souvent insisté, sans être obéis, pour revenir à la réception sur la langue. Et conclut : « Ce n’est pas le moindre des paradoxes qu’aujourd’hui ces fidèles soient accusés pas moins que de “désobéir”, précisément pour ne pas vouloir adopter un usage qui a non seulement été déconseillé de façon permanente par les papes, mais qui n’est toléré que du fait d’un indult accordé à ceux qui ont ouvertement désobéi à l’autorité papale. La situation actuelle semblerait indiquer que la désobéissance a finalement triomphé ; confirmer ce triomphe par des mesures draconiennes prises à l’encontre de ceux qui n’ont pas désobéi, les transformant pourtant soudainement en “désobéissants”, est le comble du paradoxe et contient un message implicite très dangereux : la désobéissance est la voie à suivre, à condition qu’elle soit inflexible. »
• Dans un entretien donné à Libération, Yann Raison du Cleuziou, prétendu spécialiste du monde religieux, parle des catholiques au Front national : « C’étaient surtout des intégristes, rassemblés autour de Bernard Antony et du journal Présent. Ceux-ci étaient à l’écart de l’Eglise institutionnelle car ils avaient suivi, en 1988, Monseigneur Marcel Lefebvre lors de son schisme avec Rome. » Or on sait que Jean Madiran ne suivit pas Mgr Lefebvre quand il prit la décision de consacrer des évêques, ce qui créa une situation difficile pour le journal, dont les lecteurs étaient partagés. Bernard Antony quant à lui a donné une réponse claire sur le site de l’Agrif, contestant lui aussi cette assertion dénuée de fondement. •