De l’Avent à Noël (2/4) : La maison de la Sainte Famille à Lorette, une relique prodigieuse

Publié le 13 Déc 2023
Lorette sainte maison relique

Basilique de la Sainte Maison de Lorette

La Santa Casa du sanctuaire de Notre-Dame de Lorette, honorée en Italie depuis 1291, est un extraordinaire témoin de la vie terrestre du Christ : la maison de son enfance, miraculeusement transportée depuis la Terre sainte tombée aux mains des musulmans. Histoire d’une relique monumentale.

  La Sainte Maison de Lorette a été longtemps le plus important centre de dévotion mariale d’Italie et d’Europe, elle est une des plus précieuses reliques et son origine est tout à fait miraculeuse. Elle est l’humble pièce dans laquelle eut lieu le fait le plus important de l’histoire : l’Annonciation à la bienheureuse Vierge Marie et la conséquente Incarnation du Verbe divin. Entre ses murs qui furent autrefois à Nazareth, l’Éternel entre dans le temps, Dieu se fait homme pour sauver l’humanité du péché. Et tout cela grâce à une femme qui, par son « oui », changea pour toujours le cours des événements, contribuant, comme corédemptrice, au rachat du monde.  

Une pauvre demeure

Cette demeure pauvre, où eut lieu aussi la conception immaculée et la naissance de la Très Sainte Vierge Marie, car elle appartenait à ses parents Joachim et Anne, fut choisie comme demeure commune de la toujours Vierge et de son époux saint Joseph, justement pour la sainteté qui en émanait car ce fut le lieu de l’Incarnation. En cette maison vécut la Sainte Famille et c’est là que grandit Jésus jusqu’au début de sa vie publique. Les murs que l’on voit à Lorette ont vu quotidiennement Jésus, Marie et Joseph. Entre ces murs est mort saint Joseph, dans les bras de son Fils et de sa Très Sainte Épouse. L’histoire de Lorette commence à Nazareth, où Marie reçut la salutation angélique dans une maison modeste formée de trois murs adossés à une grotte. Cette maison fut transformée très tôt en lieu de culte et de pèlerinage. Au cours des siècles, la pauvre demeure fut englobée dans une structure plus grande. D’une église synagogale à l’époque de Constantin, on passa à une basilique, d’abord de construction byzantine puis croisée. La présence des croisés en Palestine, où ils défendaient les Lieux Saints, prit fin en mai 1291, avec la conquête de la dernière place forte chrétienne par les musulmans : Saint-Jean d’Acre. Mais la veille de la destruction programmée de la Sainte Maison, celle-ci disparut de Nazareth de façon inexplicable, et tous les pèlerins qui purent voir le lieu après…

Pour continuer à lire cet article
et de nombreux autres

Abonnez-vous dès à présent

Frère Bonaventure 

Ce contenu pourrait vous intéresser

À la uneÉgliseLiturgie

La pause liturgique : Séquence Víctimae pascháli (Pâques)

La séquence de Pâques est célèbre, elle fait la joie de l'Église durant toute l'octave, par sa fraîcheur et son enthousiasme. Elle se présente à nous sous la forme d'un poème versifié au rythme métrique, comprenant huit strophes. Elle est inspirée de l'alléluia Christus resurgens, dont la mélodie est empruntée au 1er mode, et qui traduit l'atmosphère de paix lumineuse et chaude dans laquelle baigne la communauté chrétienne en ce jour de Pâques.

+

communion kyrie introït séquence pâques
À la uneÉgliseSociété

Padre au combat : au cœur de la mission, avec les soldats

Initiatives chrétiennes | Ancien aumônier militaire auprès des chasseurs alpins, des parachutistes et des légionnaires, le père Yannick Lallemand a accompagné les soldats jusqu’au cœur de l’épreuve, notamment lors du drame du Drakkar, à Beyrouth, en 1983. Retour sur une vie au service des âmes, à la croisée du courage militaire et de l’espérance chrétienne.

+

padre aumônier militaire
ÉgliseSpiritualité

1ers samedis de Fatima (1/9) | Le Cœur immaculé de Marie : un remède pour notre temps

Jubilé 2025 des 1ers samedis de Fatima | 2025 est une année jubilaire pour l'Église, mais c'est aussi le centenaire d’une demande toute particulière de la Vierge de Fatima : « la communion réparatrice des premiers samedis du mois », évoquée dès 1917. Le 10 décembre 1925, Notre-Dame apparaît à Lucie, pour lui donner les détails de cette dévotion des premiers samedis du mois et lui demander de commencer à la propager.

+

fatima samedis