Des agressions tous azimuts révélatrices d’un jihad immanent

Publié le 21 Juin 2019
Des agressions tous azimuts révélatrices d’un jihad immanent L'Homme Nouveau

Les actes d’incivilité et de violences ciblées se multiplient tous azimuts : contre les forces de l’ordre, les pompiers, les chauffeurs de bus, les médecins…, à l’hôpital, dans les lycées et collèges, dans les divers services publics et même jusque dans les églises. Cette multiplication pose fatalement la question du « bien vivre ensemble » aujourd’hui en France et de l’échec du fameux « modèle républicain d’intégration ».

Une montée en puissance de la violence depuis le début de l’année avait déclenché une grève en avril aux urgences de l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris, soutenue par une large majorité des employés de jour et de nuit. Dans L’Homme Nouveau du 8 octobre 2016 (n°1623), nous citions déjà ce rapport de l’Observatoire national des violences en milieu de santé (ONVS), indiquant une agression toutes les trente minutes, dont 85 % concernant le personnel des hôpitaux et 70 % étant commis par des patients.

Parallèlement, le nombre d’agressions de médecins a atteint un nouveau record en 2018 avec 1 126 déclarations à l’Observatoire pour la sécurité des médecins du Conseil national de l’Ordre des médecins (CNOM), soit une hausse de 9 % par rapport à 2017. Les régions les plus touchées sont l’Ile-de-France, les Hauts-de-France et l’Occitanie. Ces trois régions représentent à elles seules 43 % des déclarations avec 484 agressions. Victime lui-même d’agressions répétées, un médecin généraliste du Nord dénonce le laxisme de la justice qui n’encourage guère les victimes à porter plainte : « À Tourcoing, les personnes qui ont été condamnées à plus d’un an de prison après avoir agressé violemment des urgentistes à l’hôpital Dron, n’ont en réalité pas passé une nuit en prison… »

Nous avons aussi parlé des violences en milieu scolaire et du #pasdevague, suite à l’agression filmée à l’automne dernier de cette enseignante de Créteil par un élève muni d’une arme factice. Le même « incident » s’est reproduit au printemps en Seine-Saint-Denis où une enseignante de 26 ans a été agressée en plein cours. Un groupe de trois jeunes d’une quinzaine d’années avait interpellé ses élèves depuis la rue. L’un a réussi à entrer dans la salle de classe et a crié : « C’est un attentat ! » Puis, il a braqué un pistolet à billes et tiré sur l’enseignante qui a pu protéger son visage avec son bras… Le nombre de professeurs victimes de violence à l’école a augmenté de près de 50 % depuis dix ans. Des menaces de mort du grand gaillard de collège aux gifles, coups de pieds et coups de poing des enfants de maternelle…

Les violences contre les pompiers de Paris ont augmenté pour leur part de 60 % en 2018 avec plus de 300 agressions, qui vont également de l’insulte à la violence physique : pratiquement une agression par jour. « On n’a jamais été autant sollicités et jamais autant agressés », déclare l’un d’entre eux. Car l’activité augmente aussi : 17 % d’appels d’urgence en plus et 4 % d’interventions en plus par rapport à 2017. Chaque jour, ils effectuent près de 1 500 interventions à Paris et dans la petite couronne. « On ne peut pas travailler en plus avec des boucliers et des gilets pare-balles », se lamentait il y a peu un autre soldat du feu, qui évoquait les embuscades dans certains quartiers dits « à risque ». Ajoutant : « Le fait qu’on arrive souvent en même temps que la police fait qu’on nous assimile. »

On pourrait ainsi continuer la liste des zones rouges concernées avec des statistiques en augmentation. Ce n’est pas par hasard si, dans ces zones, une violence ciblée se répand contre les représentants des services publics avec des agressions et des embuscades récurrentes contre les pompiers, les policiers, les chauffeurs de bus, mais aussi les infirmiers des urgences. Force est d’admettre que la chronique ordinaire de la violence y croise la chronique d’une immigration envahissante, voire d’un islamisme ordinaire. Avec la « religion » dominante qu’elle véhicule, l’immigration massive, par les foyers de délinquance qu’elle suscite un peu partout, n’est pas pour rien dans cette manifestation ostensible de la violence, révélatrice d’une sorte de petit jihad immanent, assimilé à de la résistance. Sans oublier des revendications politico-religieuses de plus en plus agressives portées par des « racailles » qui mélangent allègrement les genres. À l’hôpital, à l’école, dans les prisons…, nous l’avons déjà relevé : il s’agit de terroriser les « babtous » (des petits Français de souche jusqu’aux professeurs, infirmières, médecins, pompiers, policiers…) avec notamment le mobile de la religion supérieure ! Cet « islamo-racaille » demeure cependant un sujet tabou, soigneusement et officiellement occulté au nom de l’idéologie du bien « vivre-ensemble », par crainte d’embrasement des quartiers dits difficiles ou plus bêtement encore par peur de « faire le jeu » de l’extrême droite…

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