Une vidéo tournée en caméra cachée dans les locaux du Planning Familial américain et publiée hier révèle que le gendercide ne s’est pas arrêté aux frontières de la Chine. Aux Etats-Unis aussi, les filles peuvent être tuées quand leur seul crime est… d’être une fille.
Lila Rose, à 24 ans, a déjà à son actif quelques sueurs froides du Planned Parenthood, Planning Familial de nos camarades d’outre-Atlantique. Cette jeune Américaine militante pro-vie catholique s’était introduite dans les centres dudit organisme avec micros et caméras cachés et avait diffusé les vidéos qui trahissaient les mensonges et graves entorses à la loi de ces champions de l’infanticide. L’organisme, fleuron de l’idéologie féministe, s’était vu retiré ses subventions dans plusieurs des Etats américains et fut attaqué en justice. L’affaire avait fait beaucoup de bruit et la belle jeune femme avait, avec de l’audace, de l’imagination et la foi chevillée au corps, fait trembler cette institution toute-puissante.
Lila Rose annonçait avant-hier sur le site de Live Action, l’association pro-vie qu’elle a créée, la prochaine parution d’une vidéo qui devrait faire passer encore quelques mauvaises nuits au Planned Parenthood. Elle est en ligne sur le site de Live Action.
On y découvre que ce mouvement prétendument féministe est en réalité complice du meurtre de petites filles dont les parents ne veulent pas. Une jeune militante pro-vie s’y fait passer pour enceinte, expliquant qu’elle voudrait avorter s’il s’agit d’une fille et reçoit, de la part de la conseillère du Planned Parenthood non seulement indications et conseils mais aussi encouragements qui lui permettront de mener à bien son projet. La perversité intrinsèque du féminisme et de l’idéologie du Genre dont elle est inséparable est manifeste une fois encore. On tue des filles juste parce qu’elles sont des filles en prétendant œuvrer pour l’égalité des hommes et des femmes. Aussi, le terme de gendercide employé par Lila Rose signifie-t-il tout à la fois meutre en raison du sexe de la personne (traduit par gender en anglais) et meurtre au nom de l’idéologie du Genre.
L’égalité n’est en réalité qu’un concept bien commode pour légitimer le meilleur comme le pire. Le précepte kantien dont se nourrit la pensée actuelle veut que ma liberté s’arrête où commence celle des autres. Et la vie en société, qu’on le veuille ou non, impose certaines limites ou bon vouloir de l’individu. La liberté, donc, ne justifie pas tout. Mais, de mémoire d’homme, on n’a jamais entendu dire que mon égalité s’arrête où commence celle des autres. L’égalité est malléable, relative, infinie, et constitue, en définitive un précieux laissez-passer. On peut tout faire au nom de l’égalité. Même les pires injustices.