Récemment paru aux éditions de l’Homme Nouveau, En route vers l’infini est le dernier livre de Judith Cabaud, collaboratrice régulière du journal. Pendant plusieurs mois, elle a sondé l’âme des grands musiciens pour tenter de cerner les rapports qu’entretiennent la musique et la foi.
La musique possède-t-elle une valeur spirituelle ? Est-elle capable de faire remonter nos âmes vers Dieu par le moyen de la beauté ?
Musicienne et catholique, Judith Cabaud veut nous en convaincre. Et elle y réussit par les brèves et profondes études qu’elle consacre à de grands noms de la musique européenne, de l’Oural au Nouveau Monde.
Ce n’est pas une histoire de la musique, mais un « bouquet spirituel » que nous offre Judith Cabaud, avec l’effluve singulier dont chaque musicien, dans sa quête vers Dieu, laisse la trace pour la respiration de nos âmes. Meilleure éducation pour l’âme selon Platon, moyen de purifier les passions humaines pour Aristote, la musique manifeste, à sa manière, une présence de Dieu dans nos vies en nous offrant comme un avant-goût de Paradis.
Rappelons au passage qui est Judith Cabaud.
Femme de lettre et musicologue française, Judith Cabaud est née à New York en 1941 au sein une famille israélite américaine d’origine polonaise et russe. Après des études de sciences de l’Université de New York, elle se rend à Paris et obtient son diplôme de civilisation française en 1960 à la Sorbonne, et se convertit au catholicisme.
Auteur notamment de Mathilde Wesendonck ou Le rêve d’Isolde (Actes Sud), sur une des inspiratrices de Wagner, elle est critique musicale au festival de Bayreuth depuis 1994. Elle vit aujourd’hui en France (www.judithcabaud. com).