Le Planning Familial américain serait impliqué depuis quinze ans dans un trafic d’organes issus de fœtus avortés. Une série de vidéos réalisées par un jeune Californien pro-vie révèle au grand public la réalité révoltante de l’avortement.
De la dynamite. Les récentes vidéos du Center for Medical Progress (CMP) pourraient faire davantage pour ébranler Planned Parenthood (PP), le géant de l’avortement aux États-Unis (900 meurtres par jour, 1,3 milliard de dollars de revenus annuels), que toutes les Marches pour la Vie réunies. À la mi-août, six vidéos – sur douze annoncées – étaient visibles, chacune plus insoutenable que la précédente. Lancées une à une sur Youtube, ces entrevues avec caméra cachée ont enflammé le pays autour d’un sujet déjà connu des combattants pro-vie, mais évité jusqu’à présent par les médias : la vente illégale, hautement lucrative, de « pièces détachées » de tout-petits avortés.
Que montrent ces vidéos ? On y voit une employée de PP discuter dans un restaurant avec ce qu’elle croit être des clients d’une entreprise de biotechnologie intéressée par l’achat de cœurs, poumons, reins de fœtus fraîchement tués. Le Dr Deborah Nucatola explique que oui, certainement, il serait possible d’accommoder leurs désirs en écrasant le squelette un peu plus haut ou un peu plus bas, histoire de préserver intacte telle partie du cadavre. Une semaine plus tard, nouveau restaurant, nouveau « médecin », nouveau choc. Cette fois, le Dr Mary Gatter admet que la facture pour ce même type de « spécimen » risque d’être élevée car, plaisante-t-elle, « Je veux une Lamborghini. »
Membres déchiquettés
L’horreur monte d’un cran avec l’apparition, dans une nouvelle vidéo, d’un plat rempli de petits morceaux ensanglantés parmi lesquels on reconnaît de minuscules mains et de minuscules pieds. Humains. Quand on a demandé à Holly O’Donnell de saisir une jambe avec une pince, elle s’est évanouie. Embauchée, prétendument pour de simples prises de sang, par StemExpress – un des clients de PP, qui revendait à son tour la « marchandise » à des instituts de recherche – cette jeune femme décrit l’atmosphère épouvantable dans laquelle elle a travaillé brièvement : collègues endurcis, hurlements des mamans. Elle va plus loin. Le plus souvent, personne ne se souciait d’obtenir leur consentement avant de dépecer le fruit de leurs entrailles, affirme-t-elle. De plus, ces fœtus avaient…