Comme à son habitude, Jean Breton jette un regard critique, parfois amusé ou consterné, sur l’actualité. Il revient à chaque quinzaine, aujourd’hui pour parler d’écologie (ou de ce qui se prétend l’être).
Tout le monde est d’accord pour dire que polluer c’est mal. Laudato Si, localisme, décroissance, culte païen de Gaïa, transhumanisme, on a tous une bonne raison de mettre son emballage de pizza dans la poubelle jaune.
Pourtant, des experts en motorisation choisissent à titre personnel des moteurs Diesel sans dépollution, Un bon gros moteur V6 suralimenté qui consomme plus de gazole que moi de chartreuse. Dans le même goût, on notera les scandales réguliers de tel ou tel ponte de l’écologie épinglé en SUV surpuissant option nitroglycérine dans le carburateur, ou prenant l’avion pour assister à l’inauguration d’un panneau solaire.
Faites ce que je dis, pas ce que je fais : l’Allemagne achète plein de voitures électriques. Le réseau de bornes de recharge n’étant pas assez développé, ayons une pensée émue pour ce commissariat d’une ville bavaroise qui recharge ses patrouilleuses sur groupe Diesel dans l’arrière-cour. Le gain écologique immédiat est mis en valeur, sa contrepartie dissimulée. Et l’AdBlue, vous connaissez ? ce liquide à mettre dans son réservoir en plus du carburant est présenté comme un remède extraordinaire et incontournable à la pollution des véhicules. On évitera juste de parler du scandale de l’Union Européenne qui contraint à l’utilisation d’un produit unique sans concurrence possible, sans contrôle de résultat.
Les centrales à charbon, c’est le mal, c’est la cible à éliminer. Les éoliennes c’est le bien, ça ne pollue pas du tout, il en faudrait partout, sauf dans mon jardin. C’en est presque miraculeux. Inutile de parler du nucléaire en détail, le plus commode est de le vouer aux gémonies pour d’obscures raisons sécuritaires improbables. Le bien contre le mal, c’est bien assez complexe pour le téléspectateur moyen.
Admirons encore l’Allemagne qui construit plein d’éoliennes, et qui sort du nucléaire (là, éventuellement, on peut parler, les larmes dans la voix, des tonnes de béton dans le sol). Pour tout nouveau champ éolien, on ouvre une centrale à charbon, mais cette fois on n’en parle pas. Ces centrales sont un dégât collatéral de l’éolien, un mal nécessaire. Le coût (écologique) de fabrication et d’implantation de l’éolien est aussi aux abonnés absents. Envolées, les tonnes de béton qui pesaient si lourd dans les centrales nucléaires. Solution miracle, vous dis-je.
Pourquoi parlé-je de ça ?
Considérez seulement qu’on puisse faire le parallèle entre un coronavirus et une particule de CO2 dans l’atmosphère, ou dire qu’une éolienne est un genre de vaccin de cinquante mètres de haut, et vous comprendrez mieux les impostures sanitaires de notre époque. Pourquoi la moitié des médecins cherche à esquiver la vaccination. Pourquoi les « spécialistes » santé de BFM se retrouvent dans les restaurants clandestins. Pourquoi on ne parle jamais du traitement de la maladie, mais seulement de mesures liberticides. Et surtout pourquoi le coût éthique du vaccin pourrait ne pas valoir la chandelle sanitaire.
Jean Breton est le pseudonyme que prend, dans L’Enlèvement de Volkoff, « 2K », agent chargé par la France d’enlever le dictateur du Monterrosso dans des Balkans pas si imaginaires que ça. Sa couverture de journaliste sportif lui permet de prendre de la hauteur sur les évènements qu’il observe ; les connaissances de son métier lui permettent de voir la duplicité des médias en charge de « couvrir » la guerre ethnique et religieuse ; son expérience du terrain lui conserve un pragmatisme proche du bon sens paysan. Sa devise : Duc in Altum !