Jean Breton n’en pense pas moins | Écologie vaccinale

Publié le 18 Mar 2021
Jean Breton n'en pense pas moins | Écologie vaccinale L'Homme Nouveau

Comme à son habitude, Jean Breton jette un regard critique, parfois amusé ou consterné, sur l’actualité. Il revient à chaque quinzaine, aujourd’hui pour parler d’écologie (ou de ce qui se prétend l’être).

Tout le monde est d’accord pour dire que polluer c’est mal. Laudato Si, localisme, décroissance, culte païen de Gaïa, transhumanisme, on a tous une bonne raison de mettre son emballage de pizza dans la poubelle jaune.

Pourtant, des experts en motorisation choisissent à titre personnel des moteurs Diesel sans dépollution, Un bon gros moteur V6 suralimenté qui consomme plus de gazole que moi de chartreuse. Dans le même goût, on notera les scandales réguliers de tel ou tel ponte de l’écologie épinglé en SUV surpuissant option nitroglycérine dans le carburateur, ou prenant l’avion pour assister à l’inauguration d’un panneau solaire.

Faites ce que je dis, pas ce que je fais : l’Allemagne achète plein de voitures électriques. Le réseau de bornes de recharge n’étant pas assez développé, ayons une pensée émue pour ce commissariat d’une ville bavaroise qui recharge ses patrouilleuses sur groupe Diesel dans l’arrière-cour. Le gain écologique immédiat est mis en valeur, sa contrepartie dissimulée. Et l’AdBlue, vous connaissez ? ce liquide à mettre dans son réservoir en plus du carburant est présenté comme un remède extraordinaire et incontournable à la pollution des véhicules.  On évitera juste de parler du scandale de l’Union Européenne qui contraint à l’utilisation d’un produit unique sans concurrence possible, sans contrôle de résultat.

Les centrales à charbon, c’est le mal, c’est la cible à éliminer. Les éoliennes c’est le bien, ça ne pollue pas du tout, il en faudrait partout, sauf dans mon jardin. C’en est presque miraculeux. Inutile de parler du nucléaire en détail, le plus commode est de le vouer aux gémonies pour d’obscures raisons sécuritaires improbables. Le bien contre le mal, c’est bien assez complexe pour le téléspectateur moyen.

Admirons encore l’Allemagne qui construit plein d’éoliennes, et qui sort du nucléaire (là, éventuellement, on peut parler, les larmes dans la voix, des tonnes de béton dans le sol). Pour tout nouveau champ éolien, on ouvre une centrale à charbon, mais cette fois on n’en parle pas. Ces centrales sont un dégât collatéral de l’éolien, un mal nécessaire. Le coût (écologique) de fabrication et d’implantation de l’éolien est aussi aux abonnés absents. Envolées, les tonnes de béton qui pesaient si lourd dans les centrales nucléaires. Solution miracle, vous dis-je.

Pourquoi parlé-je de ça ?

Considérez seulement qu’on puisse faire le parallèle entre un coronavirus et une particule de CO2 dans l’atmosphère, ou dire qu’une éolienne est un genre de vaccin de cinquante mètres de haut, et vous comprendrez mieux les impostures sanitaires de notre époque. Pourquoi la moitié des médecins cherche à esquiver la vaccination. Pourquoi les « spécialistes » santé de BFM se retrouvent dans les restaurants clandestins. Pourquoi on ne parle jamais du traitement de la maladie, mais seulement de mesures liberticides. Et surtout pourquoi le coût éthique du vaccin pourrait ne pas valoir la chandelle sanitaire.

Jean Breton est le pseudonyme que prend, dans L’Enlèvement de Volkoff, « 2K », agent chargé par la France d’enlever le dictateur du Monterrosso dans des Balkans pas si imaginaires que ça. Sa couverture de journaliste sportif lui permet de prendre de la hauteur sur les évènements qu’il observe ; les connaissances de son métier lui permettent de voir la duplicité des médias en charge de « couvrir » la guerre ethnique et religieuse ; son expérience du terrain lui conserve un pragmatisme proche du bon sens paysan. Sa devise : Duc in Altum !

Ce contenu pourrait vous intéresser

À la uneChroniquesAnnée du Christ-RoiDoctrine sociale

Abbé Barthe : Comment s’est évanoui l’enseignement sur la royauté sociale du Christ 

Enquête Quas Primas | Dans le cadre de l'année du Christ-Roi, nous continuons notre enquête. L'enseignement sur la royauté sociale du Christ, qui consistait à armer les catholiques contre la laïcité, à rappeler que les gouvernants légitimes sont des représentants du Christ-Roi et qu'ils lui doivent un culte public, était trop antimoderne pour être pleinement reçu en son temps en France.

+

royauté sociale du christ
Chroniques

Carte blanche : La tour de Babel

Aujourd’hui, certains s’insurgent contre le mélange des langues parlées et la domination de l’anglais dans les échanges internationaux. C’est vrai, le franglais existe et ce n’est pas une consolation de savoir que ce phénomène prend déjà sa source dans l’histoire lointaine. L'épisode de la tour de Babel nous rappelle que Dieu avait créé l’unité que l’homme brisa par le péché.

+

tour de Babel
ChroniquesLectures

Les prêtres réfractaires

Carte blanche d'Yves Chiron | Xavier Maréchaux est un disciple de l’historien Michel Vovelle qui a scruté l’histoire de la Révolution sous un angle sociologique et à travers l’histoire des mentalités. Son livre sur les prêtres réfractaires embrasse en fait l’histoire de l’Église entre 1789 et 1815. Il tend à montrer que la Révolution fut, pour l’Église, une occasion manquée pour se « moderniser » ; occasion manquée à cause des excès des révolutionnaires et de la rigidité des prêtres réfractaires…

+

prêtres réfractaires
ChroniquesAnnée du Christ-Roi

Mgr Schneider : Sur le règne éternel, universel et social du Christ

Enquête Quas Primas | Dans le cadre de notre enquête sur le Christ-Roi, Mgr Athanasius Schneider nous a fait l’honneur de répondre. Il rappelle que, attestée par le Christ lui-même au prétoire, devant Pilate, sa royauté, enseignée par le catéchisme, confirmée par les papes, a encore été témoignée dans le sang par des martyrs, en particulier par les Cristeros du Mexique et les religieux victimes de la guerre civile espagnole.

+

christ roi Schneider
Chroniques

Dans le drame de l’histoire, demeurer dans la main de Dieu

L'Essentiel de Thibaud Collin | Les racines de notre régime politique, que le dernier amendement à la Constitution a mises a nu de façon aveuglantes, sont la révolte contre Dieu et le refus de la grâce, à l'imitation et l'inspiration de Satan. Saint Michel archange, son contraire, peut inspirer les Français en quête de redressement en cette nouvelle année.

+

histoire