La démographie française à la loupe

Publié le 15 Oct 2013
La démographie française à la loupe L'Homme Nouveau

Les omissions des démographes officiels français cachent le chiffre élevé des victimes de l’avortement ainsi que celui des naissances parmi les populations immigrées opérant silencieusement le glissement d’une population autochtone vieillissante vers un changement de civilisation.

Selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), il y avait 63,7 millions d’habitants en France métropolitaine au 1er janvier 2013. Avec 792 000 naissances hexagonales en 2012 au lieu de 793 000 en 2011, la France a ainsi connu une légère baisse de sa natalité, confirmée par celle du taux de fécondité, passé de 2,02 en 2010 à 2,00 en 2012.

Avec près de 560 000 décès hexagonaux la même année (25 000 en plus par rapport à 2011), le solde naturel s’est limité à plus de 230 000 personnes, ce qui, avec un solde migratoire évalué à plus de 62 000 se traduit par une augmentation de la population française de quelque 300 000 personnes au cours de l’année 2012.

Un grand oubli…

Manque à l’appel, comme d’habitude, le nombre des « avortués » : 225 000 en France en 2010. Par une omission délibérée et une dissimulation idéologique, ce chiffre de génocide, malgré sa réalité tragique et pérenne, n’entre pas dans les calculs des « soldes », les cases et autres diagrammes de l’Institut national d’études démographiques (Ined), encore moins dans ses raisons, explications et autres prospectives…

Le dernier taux de la fécondité française demeure néanmoins l’un des plus élevés d’Europe, après l’Irlande (2,1), à peu près égal à celui du Royaume Uni. Il est nettement supérieur à celui de l’Allemagne, de l’Italie, de l’Espagne, de la Pologne, du Portugal, de la Serbie (chacun inférieur ou égal à 1,4)…

Ces données pèchent aussi cependant par omission dans la mesure où la fécondité des Françaises de souche n’est pas la même que celle des Françaises d’origine étrangère surtout ­extra-européenne. Dans la fécondité de la France, il faut distinguer celle des personnes de souche et celle des allogènes.

Un dixième de la population

Selon le démographe, économiste et géopoliticien Yves-Marie Laulan, la population immigrée et issue de l’immigration (autrement dit les…

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