Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. Depuis l’aube des temps, cette vieille certitude porte ceux qui aiment et compatissent au côté de ceux qui souffrent et côtoient la mort. La mère au chevet de son enfant malade qui lentement s’éteint. Le mari qui sent partir l’épouse. Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir, se dit la toute vieille qui caresse la joue sèche et parcheminée de son tout vieux qui agonise. Elle demande le miracle raisonnable d’un peu de lucidité pour se dire une dernière fois que l’on s’aime, elle a l’espoir du dernier regard conscient pour se donner l’adieu. Tant qu’il y a de la vie il y a de l’espoir, c’est l’humilité d’accepter que l’on ne sait pas tout, que la nature n’a peut-être pas dit son dernier mot. Et, si elle s’entête, c’est le recours au Créateur… tant qu’il y a de la vie il y a de l’espoir… Seigneur, faites quelque chose. Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. C’est tout simplement la raison de se battre. Celle des parents de Vincent qui n’ont comme espoir qu’une respiration régulière et une déglutition… Tant qu’il y a de la vie… Eh bien, ça n’est plus vrai ! Entre la vie et l’espoir s’est interposée la Cour européenne des Droits de l’homme, « conscience de l’Europe ». Elle et ses courtisans, technocrates du droit et de la santé, se sont octroyé le pouvoir de dire la fin, de dire la vie, de dire la mort… Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir ? Ça n’est plus vrai ! Au nom des Droits de l’homme, l’homme vient d’être libéré de son obligation sociale. Au nom des Lumières, et de son ange, l’homme s’octroie le droit de ne pas servir, de laisser mourir. Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir est devenu mensonge… Allons, nous tous, au nom de la Cour céleste, pour l’homme, redonnons l’espoir à la vie, il reste des chrétiens dans ce pays et… tant qu’il y a des chrétiens, il y a de l’Espérance.
Autobiographie du pape François : une attente déçue
L'Essentiel de Thibaud Collin | Publiée dans plus de cent pays, l’autobiographie du pontife se révèle assez décevante, malgré son titre, Espère, quand à sa vie même. On y retrouve cependant ses thèmes de prédilection, ses contradictions ainsi que ses jugements peu nuancés sur certains sujets, en particulier celui de la liturgie traditionnelle.