L’Imitation de Jésus-Christ : les œuvres de charité

Publié le 09 Fév 2014
L'Imitation de Jésus-Christ : les œuvres de charité L'Homme Nouveau

Non, le dimanche n’est pas un jour comme les autres. Non, le dimanche ne doit pas être consummé à petit feu par le désir de consommation, subir la dictature financière et les impératifs de la seule rentabilité commerciale. Mais, nous catholiques, que faisons-nous du dimanche ? Le transformons-nous, nous aussi, en un jour comme les autres, pris entre nos espoirs mondains, nos comptes twitters et nos comptes bancaires ? Ou, lui rendons-nous sa pleine et première signification : dies domini, le jour du Seigneur ? À L’Homme Nouveau, nous ne pensons pas que la rentabilité soit le seul critère ni le nombre de visiteurs qui viendront voir ce site. Nous estimons que nous devons prendre appui sur le dimanche pour essayer d’imiter le Christ dans notre vie. Dans ce but, le livre attribué à Thomas a Kempis constitue une aide merveilleuse. Voici donc le chapitre 15 du Livre premier de L’Imitation de Jésus-Christ.

Ne pas faire le mal

1. Pour nulle chose au monde ni pour l’amour d’aucun homme, on ne doit faire le moindre mal; on peut quelquefois cependant, pour rendre un service dans le besoin, différer une bonne oeuvre ou lui en substituer une meilleure; car alors le bien n’est pas détruit mais il se change en un plus grand.
Aucune oeuvre extérieure ne sert sans la charité; mais tout ce qui est fait par la charité, quelque petit ou quelque vil qu’il soit, produit des fruits abondants. Car Dieu regarde moins à l’action qu’au motif qui fait agir.

Qui aime beaucoup fait beaucoup

2. Celui-là fait beaucoup qui aime beaucoup.
Celui-là fait beaucoup, qui fait bien ce qu’il fait, et il fait bien lorsqu’il subordonne sa volonté à l’utilité publique.
Ce qu’on prend pour la charité souvent n’est que la convoitise; car il est rare que l’inclination, la volonté propre, l’espoir de la récompense ou la vue de quelque avantage particulier n’influe pas sur nos actions.

La charité véritable

3. Celui qui possède la charité véritable et parfaite ne se recherche en rien; mais son unique désir est que la gloire de Dieu s’opère en toutes choses.
Il ne porte envie à personne, parce qu’il ne souhaite aucune faveur particulière, ne met point sa joie en lui-même, et que, dédaignant tous les autres biens, il ne cherche qu’en Dieu son bonheur.
Il n’attribue jamais aucun bien à la créature; il les rapporte tous à Dieu, de qui ils découlent comme de leur source, et dans la jouissance duquel tous les saints se reposent à jamais comme dans leur fin dernière.
Oh ! qui aurait une étincelle de la vraie charité, que toutes les choses de la terre lui paraîtraient vaines !

Ce contenu pourrait vous intéresser

A la uneEgliseSynode sur la synodalité

La synodalité dans la tourmente

Le cardinal Mario Grech, secrétaire général du Synode des évêques depuis 2019, se confiait le mois dernier sur le synode et les intentions du Pape pour ce dernier. Il s'est notamment exprimé sur les couples homosexuels et le diaconat féminin, rappelant l'attachement du pape François à la théologie du peuple.

+

synod
A la uneEgliseLiturgie

Pour la liberté entière de la liturgie traditionnelle, en vue du redressement de l’Église

Jean-Pierre Maugendre, Directeur général de Renaissance catholique, propose une campagne internationale pour la liberté entière de la liturgie traditionnelle. Malgré la déchristianisation croissante de la société et la crise de l'Église, il rappelle que celle-ci peut renaître par le biais de la liturgie traditionnelle, dont la sûreté doctrinale et la transcendance ont sanctifié ceux qui nous ont précédés pendant des siècles, et contribuent encore à de nombreuses conversions. À condition de lui redonner une liberté pleine et entière, et non pas seulement une tolérance restrictive. 

+

liturgie traditionnelle
ChroniquesEgliseLiturgie

La Pause liturgique : Sanctus 5, Messe Magnæ Deus potentiæ (Mémoires des Saints)

Ce Sanctus du 4e mode a quelque chose de mystique et de majestueux, dans sa simplicité. Il alterne heureusement les formules neumatiques et les passages syllabiques, les progressions par degrés conjoints et les intervalles de tierce, de quarte ou même de quinte, les élans vers l’aigu et les détentes vers le grave. Ce Sanctus a la particularité de n’être représenté que par une seule source manuscrite, allemande, datée de la toute fin du XIIe siècle.

+

alleluia