Tradition, Chrétienté, Mission (3/4) | La formation au service de l’accueil missionnaire

Publié le 30 Mai 2025
Notre-Dame de Chrétienté

Les conversions, guérisons intérieures, pardons retrouvés, grâces reçues sont nombreux. / Crédits : Notre-Dame de Chrétienté.

> DOSSIER : « Tradition, Chrétienté, Mission : Les piliers d’un pèlerinage en plein essor »
Responsable des pèlerins et des chefs de chapitre, Étienne Touraille revient sur l’exigence propre à « Notre-Dame de Chrétienté » : offrir à chacun un accueil fraternel, une formation doctrinale solide, et une expérience vivante de l’Église. Une œuvre missionnaire qui commence bien avant la Pentecôte. Entretien avec Étienne Touraille, directeur des pèlerins de « Notre-Dame de Chrétienté ». 

 

| Quel est votre rôle au sein de Notre-Dame de Chrétienté ?

Je suis directeur des pèlerins depuis deux ans. Cela signifie que je coordonne tout ce qui concerne les pèlerins marcheurs et non marcheurs : les chapitres adultes, familles, enfants, pastoureaux, les chapitres étrangers, ainsi que les Anges gardiens. Concrètement, cela implique de donner les moyens de la préparation des chapitres et de faire le lien entre les équipes de soutien, la formation et les chefs de chapitre.

| Comment accompagnez-vous ces pèlerins ?

Nous travaillons toute l’année à la préparation des chapitres, en lien étroit avec la direction de la formation et celle des soutiens. Notre mission est double : veiller à la structuration de chaque chapitre et former leurs responsables, pour qu’ils puissent encadrer humainement et spirituellement les pèlerins qui leur sont confiés. Il faut préciser que tout cela est possible grâce à un travail immense en amont : les chefs de chapitre se forment pendant plusieurs mois, dès novembre. Ils sont plus de 1 300. La direction des pèlerins est constituée d’environ 40 personnes. Ensemble, nous travaillons pour que chaque pèlerin, chaque année, puisse faire cette expérience unique de foi, d’Église et de chrétienté en marche.

| Comment la dimension missionnaire s’incarne-t-elle concrètement dans votre fonction ?

Notre œuvre est profondément missionnaire. D’abord, nous voulons accueillir un maximum de pèlerins. Cela représente un défi logistique permanent, car la croissance du pèlerinage est continue. Ensuite, le pèlerinage en lui-même est une œuvre d’évangélisation visible, un témoignage au monde que la chrétienté est vivante, qu’elle existe et qu’elle est nombreuse.

| Chaque année, de nombreux nouveaux pèlerins rejoignent la colonne. Comment veillez-vous à ce qu’ils soient bien accueillis et formés ?

C’est essentiel. Nous avons conscience que beaucoup viennent pour la première fois, parfois seuls, et sans connaître personne. Le chapitre devient alors leur communauté d’accueil. Chaque chef de chapitre est formé pour créer un esprit fraternel, attentif, joyeux. Nous…

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Marie Etcheverry

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