Le 1er février avait lieu le 5e Salon de la Liberté scolaire, organisé par la Fondation pour l’École à Paris, sur le thème de la lecture.
Après les artistes, réunis pour la Journée Fra Angelico (cf. L’HN 1824), place au milieu scolaire et particulièrement le hors contrat. Le samedi 1er février, la Fondation pour l’École organisait en effet son Salon de la Liberté scolaire à Paris (Espace Charenton, XIIe arr.), sur le thème de la lecture. Comme chaque année depuis cinq ans, la Fondation pour l’École invitait toutes les personnes concernées de près ou de loin par l’enseignement libre, directeurs, professeurs, éditeurs scolaires, parents d’élèves, professionnels de l’éducation, curieux, à venir profiter de ce salon unique en France. Si la lecture était le thème principal, les organisateurs ont aussi proposé de se pencher sur les thématiques de l’écriture, des méthodes Montessori, de l’intelligence artificielle et des écrans en général. Pour cela, de nombreux invités sont intervenus lors de conférences, tables rondes, témoignages et échanges. On peut notamment citer Michel Desmurget, chercheur en neurosciences et auteur de Faites-les lire ! Pour en finir avec la fabrique du crétin digital (Seuil, 2023), mais aussi Myriam Meyer, professeur de français dans l’Éducation nationale et auteur de Wesh, Madame ?! Rires et larmes d’une prof de banlieue (Robert Laffont, 2024) et Valérie d’Aubigny, auteur de Donner le goût de la lecture aux enfants (Artège, 2024) et Une bibliothèque idéale (Critérium). L’idée principale étant de démontrer que le « tout numérique » est un échec et que l’école libre a aujourd’hui l’ambition de rattraper le retard de la France dans le domaine scolaire. Le Salon de la Liberté scolaire se veut aussi un lieu d’échange entre pairs, un lieu où l’on vient puiser des conseils pour créer une école, des indications pour inscrire un enfant, des idées pour des innovations pédagogiques. Un village des écoles a permis de rencontrer quelques établissements, tels que ceux du réseau d’écoles Excellence Ruralités, l’école pour enfants à haut potentiel Time for school ou l’Académie musicale de Liesse.
Un enseignement au service des élèves
À l’heure où le niveau des élèves français baisse considérablement, chutant aux dernières places du classement dans l’Union européenne, l’essor des écoles hors contrat peut rendre optimiste. Malgré des inspections et réglementations toujours plus pointilleuses, on recense 2 571 écoles libres en France, pour un total de 130 000 élèves scolarisés, et…