Cet été : Padre Pio, une vie pour le salut des âmes
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Cet été : Padre Pio, une vie pour le salut des âmes
Né sous Léon XIII, Padre Pio devait voir se succéder par la suite huit papes. Si la plupart lui furent favorables, il fut méconnu de Jean XXIII, mais béatifié puis canonisé par Jean-Paul II. Quant à lui, en fils dévoué et fidèle de l’Église, il ne se départit jamais de son respect et de son obéissance envers le Souverain Pontife.
La vie terrestre de Padre Pio (1887-1968) s’est déroulée sous sept pontificats. Dans sa jeunesse (il est né sous Léon XIII) la papauté était menacée en Italie : perte des États pontificaux en 1870, montée d’un nationalisme italien volontiers anticlérical. Son attitude à l’égard des papes successifs est simple : respect et obéissance. Obéissance filiale du baptisé à l’Église du Christ, obéissance du moine capucin à ses supérieurs, obéissance du prêtre à son évêque et au pape. À maintes reprises, Padre Pio exprime en paroles et en actes un sens impressionnant de l’obéissance : «L’obéissance est tout pour moi » (26 août 1916) ; une obéissance obstinée qui irrite parfois ses fidèles. Ainsi menacé d’expulsion de son couvent en 1923, il répond : « En tant que fils dévoué de la sainte obéissance, j’obéirai sans un mot. » L’attitude des papes à son égard est plus complexe : il devient un sujet d’actualité après la révélation, notamment médiatique, de ses stigmates à partir de 1919. Comment les papes sont-ils informés ? Par qui ? Le cas Padre Pio correspond-il à leur sensibilité spirituelle, à leur projet pastoral ? Autant d’éléments difficiles à cerner. Il est toutefois possible de présenter quelques faits significatifs.
Padre Pio commente ainsi la mort du pape Pie X (1903-1914) dans une lettre du 4 septembre 1914 : « Il s’offrit à Dieu en victime propitiatoire pour détourner de l’humanité le fléau de cette guerre… »
Il a été la première victime, la plus grande et…