Padre Pio (2/5) : Stigmates et stigmatisés dans l’histoire de l’Église

Publié le 29 Juil 2025

Cet été : Padre Pio, une vie pour le salut des âmes

Cet été, L’Homme Nouveau vous propose une sélection d’articles issus de son hors-série n° 30 consacré à la vie de Padre Pio pour le salut des âmes. Pour bénéficier de tous les articles de ce hors-série, commandez-le sur notre boutique en ligne. 👉🏻 Dossier thématique « Padre Pio, une vie pour le salut des âmes »

 

Les stigmates de la Passion du Christ sont connus, ils eurent raison de l’incrédulité de Thomas l’Apôtre. Certaines âmes privilégiées, hommes et femmes, le plus souvent religieux tel Padre Pio ou religieuses, mais aussi laïques comme Marthe Robin, ont reçu ou reçoivent des stigmates visibles ou non. Qu’en dit l’Église ?

  Les stigmates sont des blessures semblables à celles infligées au Christ lors de la Passion. Ils apparaissent sur les diverses parties du corps : dans les mains ou les poignets, sur les pieds ou les chevilles pour les plaies causées par les clous ; sur la tête, pour les plaies causées par la couronne d’épines ; sur le dos, en raison des coups de fouet ; sur le flanc, à cause du coup de lance. Ces blessures sont profondes et douloureuses, leur évolution médicale est très différente de celle des plaies naturelles. Aussi nombreux que les stigmatisés, les stigmates se manifestent diversement, les plaies pouvant apparaître simultanément ou successivement, lentement ou instantanément, épisodiquement ou définitivement. Certaines peuvent être profondes et saigner abondamment, d’autres à peine. Dans le cas de Padre Pio, les stigmates ont duré un demi-siècle, et ont disparu mystérieusement au moment de son décès. Chez d’autres mystiques, les stigmates apparaissent au cours de la Semaine sainte, et disparaissent le jour de Pâques.

Capture decran 2025 06 25 153005 Padre Pio

La tunique du Padre Pio montre encore les traces de sang laissées par ses plaies.

Ainsi, à Soufanieh, près de Damas en Syrie, une jeune mère de famille, Myrna, bénéficiaire de visions durant les années 1980 à 2000, reçoit chaque année les stigmates pendant 48 heures, puis ils disparaissent sans aucun traitement médical, la laissant tout à fait disponible pour les tâches ménagères. Le 1er janvier 1901, Antoine Crozier (1850-1916), prêtre lyonnais ami du bienheureux Charles de Foucauld, reçoit les stigmates en la cathédrale Saint-Jean-Baptiste, lors des paroles de la consécration eucharistique au cours de…

Pour continuer à lire cet article
et de nombreux autres

Abonnez-vous dès à présent

Laurent Touchagues

Ce contenu pourrait vous intéresser

À la uneCultureLes croisades au risque de l'Histoire

Les croisades (9) | Les croisades vues du XXIe siècle

HORS-SÉRIE « Les croisades au risque de l'Histoire » | Les croisades sont bien ancrées dans l'imaginaire collectif comme en témoignent les nombreux films y faisant référence. Dans la plupart des cas, elles sont décriées, voire présentées comme un djihad catholique. Ces caricatures révèlent avant tout une méconnaissance croissante de la religion catholique et de son histoire.

+

croisade
À la uneCultureLes croisades au risque de l'Histoire

Les croisades (8) | La place unique de la France en Orient

HORS-SÉRIE « Les croisades au risque de l'Histoire » | Avec l'héritage des croisades et son rôle de fille aînée de l'Église, la France a acquis une place unique auprès des chrétiens d’Orient. Cette tradition a traversé les siècles et les régimes politiques, alliant intérêts géopolitiques et économiques à de nobles sentiments de charité et de devoir auprès des successeurs des premiers disciples.

+

croisade France chrétiens d'orient