Fin septembre, Natalie Lindemann, professeur de psychologie à la William Paterson University, a publié une étude portant sur l’incidence directe des pratiques liturgiques (communion sur la langue, rite tridentin, etc.) sur l’intégrité de la foi (foi en la présence réelle), dans la Catholic Social Science Review.
Les défenseurs de la liturgie traditionnelle l’affirment depuis longtemps : les gestes et les paroles du rite tridentin, empreints de révérence et de sacré, expriment plus parfaitement la foi en la Présence réelle. La science se joint à eux pour démontrer, chiffres à l’appui, l’incidence directe des pratiques liturgiques sur l’intégrité de la foi. C’est en effet le sujet d’une étude conduite par Natalie Lindemann, professeur de psychologie à la William Paterson University, et publiée le 24 septembre dernier dans la Catholic Social Science Review. Cette revue académique spécialisée dans les sciences humaines se conforme strictement aux standards de la recherche scientifique internationale, et notamment au processus rigoureux de la révision par les pairs, gage de sérieux et d’impartialité. Dans cette étude, le professeur Lindemann fait le lien entre la chute de la croyance en la Présence réelle et l’affaiblissement du rôle central de l’Eucharistie dans la messe. Elle rappelle que « d’un point de vue social, comportemental et architectural, la messe tridentine est toute imprégnée de l’Eucharistie », ce qui se manifeste, entre autres, par la position centrale du tabernacle (plutôt que dans une chapelle latérale), par les nombreuses génuflexions, par la distribution de la communion sur la langue et à genoux, etc. S’appuyant sur un échantillon de 860 catholiques américains, la chercheuse établit un coefficient indiquant le niveau de croyance en la Présence réelle allant de 1 (« Je suis certain que Jésus n’est pas réellement présent ») à 5 (« Je suis certain que Jésus est réellement présent »). Sur la totalité de l’échantillon, seuls 31 % des sondés se disent certains de la Présence réelle, ce qui constitue en soi un grave motif d’inquiétude quant aux vérités théologiques véhiculées par le Novus Ordo. Les catholiques qui reçoivent habituellement la communion sur la langue affichent un degré de croyance en la Présence réelle de 3,7/5 contre 3/5 pour ceux qui la reçoivent dans la main.
Le mode de réception de l’Eucharistie
Mais le facteur le plus déterminant est le modèle de pratique que les participants souhaiteraient voir adopté par tous. Ainsi, les catholiques qui affirment qu’il est préférable que…







